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mercredi 6 juillet 2011

Lettre ouverte aux élus

Suite à la remise du rapport du commissaire enquêteur, le 11 juin 2011, Samad'A a adressé à tous les élus une lettre ouverte. Pour en télécharger la version envoyée par courrier, vous pouvez cliquer ici. En couleur en image ! Autrement, en voici ci-après le texte intégral.

Nous précisons que s'agissant d'une lettre ouverte, elle est actuellement largement distribuée par différents médias, et de plus, qu'elle a fait l'objet d'un envoi postal auprès des Personnes Pubiques Associées (PPA) à l'élaboration du Plan Local d'Urbanisme (PLU) de Saint Martial d'Artenset.


Adoption du Plan Local d’Urbanisme (PLU) par la commune de Saint Martial d’Artenset

Lettre ouverte à Mesdames et Monsieur le maire et Messieurs, membres du conseil municipal de Saint Martial d'Artenset

Madame, Monsieur,

Le 9 juillet 2004 l’ancien conseil municipal décide de doter notre commune d’un PLU.
Le 15 décembre 2008 vous adoptez un projet de PLU.
Le 29 décembre 2008 vous en adressez copie à la Préfecture pour recueillir son avis et celui de ses services.
Dans les délais impartis, vous réceptionnez ces avis.
Vous modifiez alors votre projet de PLU.
Du 4 avril au 4 mai 2011 une enquête publique se tient pour recueillir les observations de la population.
Le 14 juin 2011, Monsieur le commissaire enquêteur remet son rapport d’enquête, ses conclusions et avis motivés.
Vous devez maintenant intégrer à votre projet de base les modifications qui s’imposent :
- les avis rendus doivent être réputés favorables.
- les réserves émises par le Commissaire enquêteur doivent être levées.

Le document qui en découlera, favorable et sans réserve, sera le PLU de notre commune.
Vous validerez ce PLU, projet d’aménagement urbain durable pour les 15 années à venir, en conseil municipal.
Il devient exécutoire un mois suivant sa transmission à la préfecture.
Dans ce délai, la Préfecture peut vous notifier, par lettre motivée, des modifications.
Une personne, morale ou physique peut, 2 mois à compter de la publication de l’acte, engager un recours gracieux, ou dans les mêmes délais, à compter de cette même date, ou du rejet de ce recours gracieux, en engager un contentieux.

Vu que nous nous félicitons de cette décision du 9 juillet 2004 de doter notre commune d’un PLU,
Vu la somme de travail engagée à cette fin,
Vu son coût pour la collectivité,

Mais,

Vu que ce projet ne répond pas aux nouvelles contraintes environnementales imposées au niveau international, européen ou national,
Vu les erreurs manifestes d’appréciation de l’impact de l’urbanisation sur la zone natura 2000, ces erreurs entachant la légalité interne de ce PLU,
Vu la nature de ces erreurs qui compromettent sa légalité externe tout autant que sa forme substantielle,
Vu le rapport du Commissaire enquêteur, et notamment les omissions,

par la présente, en vertu de la loi et selon le simple «bon sens», nous vous demandons :

pour l’avenir de nos enfants,                                                                                                                    

de reconsidérer ce projet de développement communal à l’aune des aspects environnementaux que vous avez jusqu’ici négligés.

Pour répondre aux besoins légitimes de la commune en matière d’habitat, vous avez choisi de proposer l’ouverture à l’urbanisation d’un vaste secteur au lieu-dit « Tauzillade ».

Vous invoquez des arguments économiques ou de « simplicité administrative » pour le choix de ce terrain, en reléguant au second plan des questions environnementales cruciales.

Pour ce projet, comme pour tout autre action menée par la municipalité, l’intérêt général prime, cela va sans dire, et c’est à ce titre que Samad’a vous interpelle.

Nous affirmons que l’intérêt général en pâtit.

En effet :

Nous vous rappelons que :

la zone Natura 2000 ne se réduit pas à la zone inondable de l’Isle,

mais qu’elle est contiguë à «Tauzillade», et vous savez même que votre projet d’urbanisation, dans sa partie nord-ouest, empiète sur cette zone, comme sur la ZNIEFF.

Concernant ce point, nous trouvons fort regrettable que Monsieur le Commissaire enquêteur ait omis dans son rapport de signaler, dans la liste des pièces portées par Samad’A au registre des observations, la carte avec laquelle nous avons précisé cela, et que Monsieur Le Commissaire Enquêteur ne nous réponde pas sur ce point.

Vous noterez que ce jeu cartographique (Zone Natura 2000 = zone du PPRI) institue un espace entre la zone Natura 2000 et la parcelle dite «Tauzillade» et que s’il en était ainsi, nous pourrions peut-être effectivement considérer que l’urbanisation de la parcelle «Tauzillade» n’impacte pas la zone Natura 2000. Mais comme il n’en est pas ainsi, et que cet espace a été créé par un jeu graphique volontaire, nous pouvons considérer que vous savez que ce projet impacte la zone Natura 2000, et donc qu’il y a intention volontaire de tromper.

Vous savez que ce «jeu» cartographique auquel s’est adonné «URBAM» met quiconque dans l’impossibilité de lever la réserve N°2 émise par le Commissaire enquêteur, soit respecter le code de l’environnement en ce qui concerne l’urbanisation de cette parcelle, et à la lettre comme tout code, non pas «autant qu’il se peut» comme le préconise de façon léonine Monsieur le Commissaire enquêteur.

Vous savez très bien que le Tribunal Administratif ayant décidé de rectifier sa décision n°E09000012/33 en date du 23 février 2009 afin que l’enquête publique porte seulement sur « le projet de plan local d’urbanisme » et non à la fois sur « le projet de plan local d’urbanisme et sur le schéma d’assainissement» de notre commune, l’enquête publique concernant le schéma d’assainissement reste en suspens.

Vous savez très bien que les aménagements prévus ne peuvent pas pallier les risques de pollutions diverses. Ils devront de plus être à leur tour soumis à étude environnementale et à enquête publique, compte tenu des points ci-dessus énoncés.

Vous savez très bien que :

l’assainissement collectif, en l’état, impacte la zone Natura 2000 et la ZNIEFF

d’une part à cause de débordements (dont les réparations sont attendues), d’autre part parce que ce réseau a très fortement perturbé le réseau d’eau souterraine de la commune, celui-ci se situant à environ 2,50 m de profondeur, les tranchées descendant quant à elles jusqu’à 3,50 m.

La carte portée au registre des observations avec laquelle nous détaillons cette question n’est pas mentionnée dans le rapport d’enquête. Nous n’avons pas eu de réponse sur ce point.

Vous savez très bien qu’urbaniser cette parcelle, c’est entacher une des entités « naturelles » de la commune qui est « La vallée de l’Isle agricole », en instituant une rupture drastique dans son actuelle continuité, cette parcelle constituant un patrimoine naturel important et garant du cadre de vie recherché par les habitants, mais également garant d’un environnement naturel maintenu.

Nous vous rappelons que :

cette parcelle est cultivée en agriculture biologique                                                         

depuis plus de 10 ans, choix agricole que les politiques communautaires, nationales, régionales, départementales et intercommunales, encouragent vivement depuis le Grenelle 2 de l’environnement .

Permettez-nous sur ce point de vous préciser que nous considérons diffamatoires les propos de Monsieur le Commissaire enquêteur quand il considère que nous, Samad’A, une association citoyenne qui agit pour l’environnement dans notre collectivité, serions instrumentalisés par notre président pour servir des intérêts qui lui seraient personnels.

Notons que la plupart des observations inscrites au registre dans le cadre de cette enquête publique, l’ont été pour défendre des intérêts particuliers, en l’occurrence rendre constructibles des parcelles; mais lorsque Samad’A invoque l’intérêt général, le Commissaire enquêteur le déboute en arguant qu’il s’agit là d’un intérêt particulier (« l’intérêt d’un agriculteur…. »).

Vous savez très bien que construire sur la parcelle "Tauzillade" c’est engager un lien bâti entre le bourg et le village du Duellas, et donc, être en contradiction manifeste avec le PADD.

Vous avez dû noter que parmi les observations recueillies par le Commissaire enquêteur, la parcelle dite «Tauzillade» est quasiment la seule parcelle classée en constructible pour laquelle il est demandé de la maintenir en A, mais strictement la seule à l'être à huit reprises, dans huit observations, soit dans plus de 10% de ces observations : il saute aux yeux de 10% des citoyens qui vous ont élus et se sont exprimés dans cette enquête, qu’un tel projet est radicalement contraire à toute logique sociale, économique, agricole et territoriale, et qu’il serait profondément préjudiciable aux intérêts futurs et immédiats de la commune.

Inversement, vous avez dû noter que ce sont plus de 60 parcelles, classées en A ou N dans votre projet de PLU, pour lesquelles le commissaire enquêteur a donné un avis favorable à des demandes de classement en zone constructible.

Il apparaît clairement qu’en comblant des dents creuses, en renforçant les bourg existants, et donc en cohérence avec le PADD, comme le fit Monsieur le commissaire enquêteur,

Les parcelles constructibles dégagées, « en dents creuses» dans les bourgs, couvrent largement les besoins à venir de la commune en termes d’habitations.


Vous n’êtes pas sans savoir, aussi, que dans cette zone Natura 2000 et sur cette ZNIEFF, il y a des animaux et des plantes protégés, et que si ils le sont c’est qu’ils doivent l’être,

pour nous et pour nos enfants.                                                                               

Précisons que parmi la liste d’espèces contactées sur les sites étudiés par Arvensis, nous trouvons : la Cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii) qui est sur la liste rouge des espèces de France métropolitaine (statut « vulnérable »), sur la liste rouge mondiale (statut « quasi-menacé »), en annexe II de la convention de Berne, ainsi qu’aux annexes II et IV de la directive habitats. Il en est de même pour le Gomphe de Graslin (Gomphus graslinii) mais sa présence reste à confirmer (l’individu a été observé en vol).Ces deux espèces sont également citées pour l’évaluation de la zone NATURA 2000 de la vallée de l’Isle. Une espèce de coléoptère fait également l’objet de protection et de réglementation. Il s’agit du Lucane Cerf- volant (Lucanus cervus), protégé en France et cité en Annexe III de la convention de Berne ainsi qu’en Annexe II de la directive Habitats.

Enfin, vous nous vous rappelons, économiquement, que l’urbanisation de «Tauzillade» va avoir un coût très important, compte tenu des divers aménagements qui doivent être engagés, de l’assainissement collectif qui doit être développé, des questions de sécurité, d’environnement et de santé que posent la proximité avec la D6089, et des coût directs (équipements) et indirects (études) que la mitoyenneté de la zone Natura 2000 et de la ZNIEFF vont engendrer.

Nous vous rappelons inversement que la commune a «zadé» des parcelles ( n° 69 et 70 section AA et n° 4, 6, 7, 9, 10, 11, 13, 14, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 23, 24, 30, 89 et 90 section ZK ) d’une superficie e 23 ha 33 a 45 ca pour y faire des équipements.

Vous vous rappelons de surcroît que cet ensemble foncier :
- bénéficie déjà d’un réseau proche d’assainissement collectif
- est distant de la D6089 et, de plus, protégé d’elle par un massif arboré dense existant
- qu’il est en contact direct avec les services publics (mairie, écoles, terrain de sport, future salle des fêtes)
- qu’il est ainsi plus sécurisant pour les enfants, les jeunes et les moins jeunes, car nul besoin de traverser la D6089
- qu’il n’impose pas la création de rond point sur la D6089, l’accès pouvant se faire par la route de Bergerac
- et surtout, qu’un tel projet, s’il est maîtrisé avec le soin de générer de l’espace public à partager, peut tout à la fois donner lieu à la création d’un nouveau centre bourg, et redonner au lotissement de La Quoi sa tranquillité, les accès aux équipements sportifs et culturels de la commune pouvant se faire par le nord de ces aménagements.

Ainsi, Madame, Monsieur, la présente lettre a pour objet:

- d’attirer votre attention sur la gravité de la décision que vous allez prendre à propos de l’urbanisation de «Tauzillade» et sur les responsabilités particulières qui seront les vôtres à cette occasion,

- d’en appeler à votre bon sens, et de voir tous les atouts que ces zones protégées représentent pour tous,

- de vous rappeler le fait que «jouer» avec des données intangibles, comme par exemple les limites d’une zone d’intérêt communautaire, engage votre responsabilité au delà de ce simple PLU,

- de vous redire que l’obstruction que vous faites quant à l’accès aux documents administratifs est peu constructive,

- de rappeler que toute personne a le devoir de prendre part à la préservation et à l’amélioration de l’environnement

Nous en remettant maintenant à vous, à votre attachement à notre commune et à tout le bien que nous lui souhaitons,
nous restons à votre disposition pour en débattre si tel est votre souhait, en nous excusant si dans notre travail nous avons pu être blessant car ceci n’est en rien notre objectif et donc ne peut résulter que de la force de l’engagement de Samad’A, pour l’environnement, pour Saint Martial d’Artenset.

Nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de notre considération distinguée.

Le 5 juillet 2011

le collectif SAMAD'A,
association citoyenne
pour la protection de l’environnement et de la qualité de la vie à St Martial d’Artenset

Saint Martial d’Artenset, naturellement

jeudi 16 juin 2011

Rapport du Commissaire Enquêteur

Suivant sa mission de défense de l'environnement et de service public, Samad'A poursuit son travail de veille citoyenne et de diffusion de l'information en ce qui concerne l'élaboration du Plan Local d'Urbanisme (PLU) de Saint Martial d'Artenset.

Dans ce sens, Samad'A a numérisé le rapport du commissaire enquêteur remis le 14 juin 2011 en mairie suite à l'enquête publique, et maintenant ce rapport est en ligne.

Son fichier numérique s'appelle "11-06-10_Dossier-Gueylard.pdf".

Il est téléchargeable dans son intégralité en cliquant ICI

Il est en libre accès, A votre bon grè ! A largement diffuser, sans aucune modération.

Samad'A va maintenant étudier ce document. Samad'A ne manquera pas de publier sur ce blog ses analyses et celles que ses collaborateurs ne manqueront pas de lui transmettre, au regard desquelles Samad'A vous informera des démarches et recours éventuels, gratieux ou autres, que l'association estimerait devoir engager, dans les délais impartis.

Pour compléter ce travail, chacune et chacun, à la lecture de ce document, nous vous invitons à nous transmettre vos remarques et analyses, soit via les commentaires, soit en nous écrivant en cliquant ICI

Enfin n'hésitez-pas à nous rejoindre, adhérez à Samad'A. la cotisation annuelle est de 10 €, à adresser à notre trésorière : Marie-Jo RIEUPET, Lotissement La Quoi, 24700 Saint Martial d'Artenset Europe

mercredi 15 juin 2011

A St Martial d'Artenset, hier est-il demain ?

Samedi 11juin 2011, un membre de Samad'A, Vincent Bécheau, adressa à la mairie, en recommandé avec accusé réception, une demande de communication de l'étude environnementale réalisée par GEREA, remise en mairie en septembre 2010, et, en sus, copie du rapport et des conclusions motivées du commissaire enquêteur nommé dans le cadre de l'enquête publique pour le Plan Local d'Urbanisme (PLU) de Saint Martial d'artenset. Aunjourd'hui, 15 juin 2011, il recu son accusé réception : il est daté demain , le 16 juin 2011 !!!!!!

A Saint martial d'artenset, hier est-il demain?

Ci-dessous, copie de cet accusé réception, mis sur ce blog ce jour, 15 juin 2011.

vendredi 6 mai 2011

Enquête publique pour le PLU de St Martial d'Artenset

Le parcellaire cadastral utilisé pour réaliser le "Plan de synthèse du Projet d'Aménagement et de Développement Durable" (PADD) en une "Vue centrée sur le projet du développement urbain du bourg" (02. Projet d'Aménagement et de Développement Durable". Dernière page. (PADD), LA pièce centrale du PLU (voir RAPPEL ci-dessous), est antérieur à 1980 ! (Voir ci-dessous en V. Enfumage).

Samad'A n'est pas content du tout du tout !

RAPPEL: un PLU (Plan Local d'Urbanisme), est la traduction formelle d’une vision globale du devenir d'une commune. Normalement la programmation est au moins sur 15 années, généralement sur 20 années. Au centre doit y figurer le PADD, Projet d'Aménagement et de Développement Durable, qui définit, dans le respect des objectifs et des principes énoncés aux articles L. 110 et L. 121-1, les orientations d'urbanisme et d'aménagement retenues pour l'ensemble de la commune. Son élaboration, jusqu'à son adoption par le Conseil Municipal, car c'est lui qui est compétent en la matière, et sa validation par les services de l'État, sont soumises à une réglementation, dont l'enquête publique est une des phase.

Du 4 avril 2011 au 4 mai 2011 s'est déroulé l'enquête publique prescrite dans le cadre du projet d'élaboration du Plan Local d'Urbanisme (PLU) de Saint Martial d'Artenset. Elle est destinée à porter à la connaissance des citoyens, de tous, et pas seulement ceux de Saint Martial d'Artenset, ce projet.

Samad'A se devait de formuler des observations. Il s'y est employé. Elles furent portées au cahier des observations sous forme d'un recueil. Celui-ci comprend :

I. Une lettre au commissaire valant recueil des observations "Samadiennes". (17 pages)

II. Association ARVENSIS. Avril 2011 : " Contribution à la connaissance de la faune et de la flore de Saint Martial d'Artenset : premier bilan d'étude sur trois parcelles du Nord-Est de la commune". (15 pages)

III. Une carte de la parcelle cadastrale dite "Tauzillade" avec tracé de sa mitoyenneté avec la ZNIEFF 720012844 « Vallée de l’Isle de Saint Médard de Mussidan à Montpon », de type II et le site Natura 2000 n° FR7200661 « Vallée de l’Isle de Périgueux à sa confluence avec la Dordogne ». Échelle : 1 / 32000.

IV. Une carte de la partie Nord de la commune de Saint Martial d'Artenset avec tracé des limites géographiques de la ZNIEFF 720012844 « Vallée de l’Isle de Saint Médard de Mussidan à Montpon », de type II et le site Natura 2000 n° FR7200661 « Vallée de l’Isle de Périgueux à sa confluence avec la Dordogne » et de l'implantation des stations de relevage de l'assainissement public. Échelle ± 1 / 5000

V. Des extraits des documents mis en consultation :
- Carte annexée au PPAD pour observation de la disparition "graphique" du grand vide que, de fait, la parcelle "Puymartin" ménage en centre bourg.
- Scan haute définition de deux pages du Rapport de présentation, celles-ci concernant les ZNIEFF et les sites Natura 2000

Ces pièces sont en libre consultation ci-dessous, dans le même ordre.

I. Lettre au Commissaire Equêteur

Saint Martial d’Artenset le 1 mai 2011

OBJET : Mémoire porté à connaissance du Commissaire enquêteur dans le cadre de l’enquête publique ouverte du 4 avril au 4 mai 2011 pour l’élaboration du Plan Local d’Urbanisme (PLU) de Saint Martial d’Artenset (Document de 17 pages, inclue celle-ci)


Monsieur le Commissaire enquêteur,

Nous tenons à commencer par rappeler que « Le respect des droits et devoirs énoncés en termes généraux dans les articles 1 et 2 de la Charte de l’Environnement s'impose non seulement aux pouvoirs publics et aux autorités administratives dans leur domaine de compétence respectif mais également à l'ensemble des personnes. » ( Décision du 8 avril dernier rendue à l'occasion d'une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) portant sur l'article L. 112-16 du Code de la construction et de l'habitation.)

Pour mémoire les articles 1 et 2 de la Charte de l'environnement disposent que : « Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé - Toute personne a le devoir de prendre part à la préservation et à l'amélioration de l'environnement ».

C’est dans cette obligation de vigilance à l'égard des atteintes à l'environnement que Samad’A a étudié les documents mis à la disposition des habitants dans le cadre de l’enquête publique concernant le projet de PLU de Saint Martial d’Artenset, et a rédigé ce mémoire d’observation pour que vous le portiez au registre des observations. Nous vous en remercions.

Pour vous en faciliter la lecture, nous vous précisons que :
- Les textes en italique sont pour l’essentiel extraits des documents mis en consultation.
- Nous avons mis en vert les points que nous estimons devoir appeler de votre part une réserve, et non pas une observation simple.
- Nous avons opté pour une restitution thématique de nos observations, et non pas pièce par pièce.
- Nous avons décidé de maintenir des répétitions par endroit dans ce recueil, car dans les questions environnementales, les éléments sont à bien des égards en interaction

Alors concernant ce dernier point, nous en appelons à votre patience car nos observations sont, malheureusement, bien nombreuses, et ce recueil bien plus conséquent que ce que nous envisagions.

RÉSUMÉ DES OBSERVATIONS

Par la présente, suite à l’exploration des documents, nous tenons à vous faire savoir notre stupéfaction générale, mais surtout notre inquiétude en ce qui concerne l’avenir de notre commune et cela tant au niveau social, environnemental qu'agricole (économie dominante), soit pour les trois piliers du développement durable. De plus, ces documents témoignent tristement d’une gouvernance bien loin de celle requise pour offrir aux générations suivantes, non pas un territoire saigné et consommé, voir pollué, mais un espace ouvert à leur désir légitime de vivre, ouvert à leur projet, et bien sûr à l’épanouissement sain et serein des enfants dont leur désir de vivre, ensemble, les gratifiera.

Un PLU doit traduire l’intérêt général, celui de la collectivité, de la nation, de l’ Europe, et non pas la somme des intérêts individuels des propriétaires des parcelles concernées. Nul ne peut ignorer que « Le territoire français est le patrimoine commun de la nation. Chaque collectivité publique en est le gestionnaire et le garant dans le cadre de ces compétences».(Art. L110 du Code de l’urbanisme)

Compte tenu de l’ampleur de la tâche qui se révéla à nous en ouvrant ces dossiers, car tapis de contradictions, d’incohérences, de raccourcis hasardeux, de décisions surprenantes, nous avons choisi de nous concentrer sur les sites d’intérêt collectif, un régional, la Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) n° 720012844 « Vallée de l’Isle de Saint Médard de Mussidan à Montpon », de type II, et l’autre communautaire, le Site Natura 2000 n° FR7200661 « Vallée de l’Isle de Périgueux à sa confluence avec la Dordogne ». Aussi, c’est essentiellement sur le dossier intitulé « 09. Avis des services », que nous avons travaillé.

En ce qui concerne ces deux sites, nous nous inscrivons vivement en faux quand il est affirmé que :

- Ce « projet PLU n’aura pas d’incidences notables sur les habitats et espèces d’intérêt environnemental majeur (Natura 2000) ou de niveau régional » (Dans 09. Avis des services-1. Rapport de présentation. Conclusion page 81)

- Ce PLU « assure aussi le maintien des connexions biologiques existant entre les différents espaces naturels et tout particulièrement entre la vallée de l’Isle et le boisement du plateau landais ». (09.Avis des services-1.Rapport de présentation.Conclusion.p.81).

Nous vous demanderons,  plus en avant dans ce document,  Monsieur le Commissaire Enquêteur, d’émettre des réserves les plus strictes à ce sujet. (Cf. ci-après)

Pour ce qui est des autres territoires, en l’absence d’un projet environnemental, nous avons noté que la porte est ouverte à toutes les incompréhensions quant aux classements des parcelles. Lors de nos longues heures passées en mairie à consulter ces documents, nous avons pu observer que ni vous, ni l’élu ou les élus présents ne pouvaient les argumenter clairement, si un habitant venait à s’en inquiéter. Mais nous avons fini par comprendre cette impossibilité, en réalisant que ce projet de PLU était dénué d’une réelle politique environnementale. Les réponses sont alors bien difficiles à apporter, voire impossibles ! Il s’en suit que les demandes pour des modifications d’affectations s’accumulent, ce qui, l’une dans l’autre, finalement, va questionner le territoire entier de ce PLU, et le plan lui même.

Nous avons organisé ce rapport en sept familles d’observations, soit :
1. Observations formelles.
2. Observations concernant la ZNIEFF n° 720012844.
3. Observations concernant le Site Natura 2000 n° FR7200661.
4. Notes à propos d’écrits concernant la parcelle dite « Tauzillade ».
5. Observations concernant l’assainissement et les eaux pluviales.
6. Observations concernant deux parcelles agricoles : « Tauzillade » et « Puymartin ».
7. Note brève concernant les logements sociaux.
Conclusion.

1. OBSERVATIONS FORMELLES

A. Généralités
1. Pas un seul des documents n’est en couverture daté et signé par le Maire.
2. Il y aura lieu de se renseigner en temps utile sur la déontologie de la profession d’urbaniste.
3. Nous déplorons que les documents n’aient pas été imprimés en recto verso, par économie.
4. En l’état, fort peu d’avis rendus par des services de l’Etat ne sont réputés favorables.
5. Nous nous devons de noter la très bonne qualité du travail des services de l’état qui ont été associés à ce projet de PLU, un travail rigoureux et attentif qui nous a porté, stimulé et guidé tout au long de nos longues lectures.

B. Les documents mis en consultation ne sont pas à jour, « brouillons », incomplets, voire faux :
1. D’une façon générale, le cadre législatif n’est pas à jour, par exemple en ce qui concerne l’obligation de surfaces agricoles en agriculture biologique (Cf. Grenelle 2 de l’environnement).
2. Les constructions d’après 2006 ne figurent pas sur les documents graphiques.
3. Des parcelles disposant de Certificat d’Urbanisme (CU) récent sont inconstructibles.
4. Les modifications envisagées sur le PLU de 2008 suite à sa transmission aux services de l’Etat associés et à la réception de leurs avis n’ont pas été reportées sur les documents mis en consultation.
5. Même les « coquilles », signalées par Madame la Préfète … deux ans auparavant … n’ont pas été corrigées.
6. Dans les documents graphiques, absence d’indication concernant la ZNIEFF 720012844 « Vallée de l’Isle de Saint Médard de Mussidan à Montpon », de type II et concernant le site Natura 2000 n° FR7200661 « Vallée de l’Isle de Périgueux à sa confluence avec la Dordogne ». Il faut les chercher dans les dossiers. Mais la qualité des documents (photocopie de photocopie) et l’échelle très grande les rendent inconsultables. (Voir exemples joints à cette lettre)
7. Absence de spécification sur la servitude de Marchepied au bord de l’Isle (quelle largeur ?)
8. Le dossier « 09. Avis des services. » est particulièrement éloquent quant au peu de soin apporté à la lisibilité des documents. On s’y est arraché les cheveux. En effet :
- Il n’y a pas de table des matières.
- Il n’y a pas de pagination continue.
- Des documents sont sans date, ou avec plusieurs dates… différentes… sur la même page.
- Soudain apparaît un index en milieu de document, mais il est incompréhensible, avec en entête de page : « réponse au service - mars 2011 », et en pied de page « réponse au service - janvier 2011 ». Cet index a pour titre : « 2. Extraits du rapport de présentation rectifié suite à l’avis des services et aux comités de pilotage N°4 et 5. »
- Doit-on considérer que les deux CR de Comité de pilotage qui suivent valent réponses aux avis des services ? Ou doit-on comprendre que ces compte-rendus (CR) préconisent des modifications dans d’autres documents, et que « ces extraits de rapports seront intégrés lors de l’approbation du PLU par le conseil municipal. Les parties 1 (1ères sous-parties), 2 et 4 ont donc évolué. Cf. extraits pages suivantes ». (09. Avis des service. II. Extraits du rapport de présentation rectifié suite à l’avis des services et aux comités de pilotage N°4 et 5.p.16)» et encore, que « Des compléments au rapport de présentation ont été formalisés, qui seront intégrés, suite à l’enquête publique, en réponse à l’avis des services et de l’autorité environnementale » ?

Alors nous demandons : cette « pagaille » est-elle du laxisme ou est-elle volontaire ?

9. Si les documents graphiques au 1/10000ème permettent de visualiser de nombreux éléments du projet, ils sont tout autant opérationnels pour en masquer d’autres, par exemple :
- la mitoyenneté de fait de la parcelle AU1 dite « Tauzillade » avec les sites naturels protégés, en instituant entre eux un espace, rogné sur les sites protégés, et en le classant en zone A.
- en encombrant la parcelle centrale dite « Puymartin » de divers légendes, ce qui en masque sa centralité de fait au milieu du bourg, celle-ci étant bordée de toute part de bâtis existants.

Alors nous demandons : pourquoi décider d’intégrer ces modifications « suite à l’enquête publique » ?

Depuis mars 2009, date du courrier de Madame la Préfète n’y a-t-il pas eu assez de temps ?
Comment pouvons-nous nous y retrouver ?
À quoi cela sert-il alors de mettre en consultation des documents, lourds de surcroît, tel « Le règlement » ou « Le rapport de Présentation », donc long à lire, s’ils ne sont pas à jour ?
Enfin, cette enquête publique étant le seul moment où les citoyens peuvent s’exprimer sur ce projet, quelles garanties ont-ils que ces modifications demandées ont été honorées, et dans l’affirmative, seront portées sur les documents « maîtres » ?

Monsieur le Commissaire enquêteur, nous demandons alors que soient émises les réserves les plus strictes en ce qui concerne la nature, la qualité mais surtout la transparence et la fiabilité des documents mis en consultation dans le cadre de cette enquête publique.

C. Des documents sont absents :
1. Il n’y a pas de document titré « Évaluation Environnementale » (demande de Madame la Préfète).
Doit-on considérer que « Extraits du rapport de présentation » (Sis dans 09. Avis des services.) » constitue cette étude ? Et si oui, le cabinet qui l’a réalisé a-t-il la qualification Approche Environnementale de l'Urbanisme (AUE) qui garantit la compétence pour ce type d’étude ? Si oui, pourquoi ne pas l’avoir titrée « Etude environnementale » ?
2. Nous n’avons pas trouvé le D.O.P.A (Document d’Orientations Particulières d’Aménagement), une pièce utile dans le cas d’ouverture à l’urbanisation alternative des zones d’aménagement futur (AU).
3. Dans « 09. Avis des services », avec en tête de page, « réponse à l’avis des services- Mars 2011 » - 1.2 Synthèse du comité de pilotage N°5 du mercredi 22 avril 2009, dernier aliéna, il est « conclu au final de mettre en œuvre une étude d’environnement complémentaire visant à mettre en évidence l’existence ou non d’incidences notables du projet de PLU sur le site NATURA 2000. Selon les conclusions de cette étude, une évaluation environnementale au sens de l’Article L121-10 du code de l’urbanisme sera engagée ». Mais où est donc cette étude d’environnement ? Et de plus, où est son complément ?
4. En 1.2 nous étions le 22 avril 2009 mais en 1.3 quand sommes-nous, avec cette étude menée courant 2010 ? N’y a-t-il pas un « trou » ?
5. En suivant, (09. Avis des services, avec en tête de page, « réponse à l’avis des services-Mars 2011 ».p11) on démarre au « (b.) Secteurs de patrimoine naturel lié à la vallée de l’Isle et aux cours d’eau associés ». Où est le « (a.) » ?
6. En suivant (09. Avis des services, avec en tête de page, « réponse à l’avis des services- Mars 2011 », page 11, en « (c.)) » : Où est « cette analyse plus fine qui a confirmé l’absence d’assainissement collectif, /…./ et le déversement des constructions éventuelles dans la Boutouyre » ?
7. Les questions concernant le logement social sont ignorées (même si ce n’est pas obligatoire).

Monsieur le Commissaire enquêteur, nous demandons alors que soient émises les réserves les plus strictes à propos de ces manquements par rapport à la législation en vigueur, notamment en ce qui concerne l’évaluation environnementale et la qualification requise (AEU) pour la mener.


2. OBSERVATION CONCERNANT LA ZNIEFF n°720012844

Monsieur le Commissaire Enquêteur, nous tenons à attirer votre attention sur le fait qu’est éludé tout L’intérêt Écologique, Floristique et Faunistique de la ZNIEFF n° 720012844 « Vallée de l’Isle de Saint Médard de Mussidan à Montpon », de type II ». Cette « étrangeté », qui prive tous les documents consultables sur ce PLU de considération à son égard, s’opéra en affirmant que « seules les ZNIEFF de type 1 peuvent être considérées comme présentant un enjeu environnemental majeur ». (09.Avis des services.Rapport de présentation.7.1.p.50).

Nous nous inscrivons vivement en faux contre cette affirmation.

La ZNIEFF « Vallée de l’Isle de Saint Médard de Mussidan à Montpon » étant ainsi totalement absente dans ce PLU, nous demandons que soient émises des réserves quand il est affirmé que « Les zonages et les règlements tels qu’ils ont été conçus permettent la conservation de la diversité écologique, biologique et paysagère existant sur le territoire communal et assurant la protection de l’intégrité des espaces de plus grande superficie comme la vallée de l’Isle » (Dans 09. Avis des services / 1-Rapport de présentation / 2. Les incidences sur le milieux naturel d’enjeux environnementaux / 2.2. Les secteurs d’intérêt régional). Et ceci, en tant qu’exemple, car cette ignorance impacte de nombreuses conclusions venant clorent chaque chapitre jalonnant ce PLU, quant à son volet environnemental.

Alors on ne peut s’empêcher de se demander : Quel(s) intérêt(s) ce passé sous silence ser(en)t-il ?

Pour conclure sur ce point, à propos de la ZNIEFF n° 720012844 « Vallée de l’Isle de Saint Médard de Mussidan à Montpon », de type II, nous nous devons d’exprimer deux avertissements, en gras :

D’abord que « L’inventaire des ZNIEFF, établi pour le compte du Ministère de l’environnement, constitue l’outil principal de la connaissance scientifique du patrimoine naturel et sert de base à la définition de la politique de protection de la nature. Il n’a pas de valeur juridique directe mais permet une meilleure prise en compte de la richesse patrimoniale dans l’élaboration des projets susceptibles d’avoir un impact sur le milieu naturel. Ainsi, l'absence de prise en compte d'une Znieff lors d'une opération d'aménagement relèverait d'une erreur manifeste d'appréciation susceptible de faire l'objet d'un recours. Les Znieff constituent en outre une base de réflexion pour l'élaboration d'une politique de protection de la nature, en particulier pour les milieux les plus sensibles : zones humides, landes etc. » (Extrait de ZNIEFF, édité par la Direction Régionale de l’Environnement, Languedoc-Roussillon)

Ensuite que « Pour les communes identifiées d’un commun accord par la DIREN et la DDE (ex DDT) comme présentant des enjeux environnementaux forts (ce qui est le cas de Saint Martial d’Artenset suite aux courriers des 25 et 27 mars 2009 de la Préfecture de la Dordogne), il convient de s'entourer, dans l'élaboration du document PLU, des compétences ou conseils nécessaires du point de vue naturaliste. /…/. Le rapport d'étude des scientifiques, et la cartographie qu'ils proposent, seront joints -ou à défaut synthétisés- au sein du rapport de présentation du PLU /…/ » (Extrait de ZNIEFF, édité par la Direction Régionale de l’Environnement, Languedoc-Roussillon).

Monsieur le Commissaire enquêteur, nous demandons alors que soient émises les réserves les plus strictes à propos de la compétence requise pour effectuer une étude environnementale, et à défaut, de préciser que des recours sont possibles.


3. OBSERVATIONS CONCERNANT LA ZONE NATURA 2000 n° FR7200661

Le Site Natura 2000 n° FR7200661 « Vallée de l’Isle de Périgueux à sa confluence avec la Dordogne », Site d’Intérêt Communautaire, (SIC) « a pour objectif de maintenir la diversité biologique des milieux tout en tenant compte des besoins des populations animales et végétales dans une optique de développement durable ». (Extrait site INPN-MNHN). À cette fin, l’enjeu fonctionnel majeur de protection de cet espace naturel d’intérêt environnemental est bien le « maintien de l’intégrité de la vallée de l’Isle en tant que vaste corridor biologique mais aussi comme halte migratoire pour certains oiseaux d’eau ou comme zone de chasse pour certains rapaces et chiroptères ». (09.Avis des services.Rapport de présentation.p.53)

Mais force nous est de constater bien tristement qu’à travers les documents mis en consultation dans le cadre de l’enquête publique pour le projet de PLU à St Martial d’Artenset, cette intégrité, tout autant que la « vastitude » de ce corridor, sont bafouées. En effet, il est considéré pour ce SIC, et nous manifestons clairement notre opposition à cela, que :

1. Sa « délimitation fournie dans le formulaire Standard de Données du Ministère (FSD) est très imprécise et n’est pas transposable tel quel sur le plan à l’échelle cadastrale » (Dans 9. Avis des services. Rapport de présentation. Page 80). Cette FSD n’est-elle pas la même que celles des ZNIEFF 2 qui, quant à elles, sont fort bien retranscrites dans les documents PLU ? De plus, dans le fait d’introduire ce « mensonge » –permettez-nous mais il en est ainsi- en ajoutant comme cause première à cette impossibilité de transposition que « l’opérateur de ce Site d’Intérêt Communautaire ‘Vallée de l’Isle de Périgueux à sa confluence avec la Dordogne n°FR7200661 n’a pas encore été nommé » (Dans 9. Avis des services. Rapport de présentation. Page 80), ce qui n’a vraiment rien à voir avec la question, ne peut-on voir en ces deux arguments combinés (imprécision et pas d’opérateur) une intention manifeste et flagrante d’induire le lecteur en erreur ?
2. « Les habitats et les espèces visées par le formulaire Standard de données du site (Vallée de l’Isle) s’inscrivent tous dans la plaine alluviale de l’Isle dont les limites sont globalement celles de la zone inondable telle que définies au PPRI » (Dans 9. Avis des services- Rapport de présentation, Page 49).
3. « Les limites de la zone Natura 2000 se superposent aux limites de la zone inondable telles qu’elles ont été définies par le PPRI » (Dans 9. Avis des services, avec entête 1-Rapport de présentation et en pied de page « Octobre 2010, page 49)
4. Sur une carte, (Carte figurant dans document 9. Avis des services, avec entête 1-Rapport de présentation et en pied de page « Octobre 2010, entre page numéroté 53 et page numérotée 76 ( SIC) la zone présentant « un enjeu majeur de protection du patrimoine naturel, Vallée de l’Isle, habitat intérêt patrimonial et habitat d’espèce », soit ramenée au fond de vallée. Notons au passage comment l’agence URBAM, qui apparemment est friande de documents cartographiques détaillés, « soigna » particulièrement le dessin de cette carte, qui de plus n’a pas d’échelle !
5. « La totalité de la plaine alluviale de l’Isle a été inscrite en zone de protection stricte, exclus les bâtiments existants ». (09. Avis des services-Rapport de présentation,p.80) car, entre le site Natura 2000 n° FR7200661 et la ZNIEFF n° F720012844, qui se superposent, c’est le corridor de la vallée de l’Isle, et non sa partie alluviale, qui est protégé, donc, bords de lit majeur inclus.
6. « Le PLU n’aura aucun impact sur les habitats et espèces du Site d’Intérêt communautaire de la vallée de l’Isle ». (09. Avis des services-Rapport de présentation,p.80), ce site ayant été réduit à sa partie alluviale, via un argumentaire douteux qui appela à la rescousse le tracé du PPRI.
7. « Les zonages et les règlements tels qu’ils ont été conçus permettent la conservation de la diversité écologique, biologique et paysagère existant sur le territoire communale et assurant la protection de l’intégrité des espaces de plus grande superficie comme la vallée de l’Isle » ( 09. Avis des services / 1-Rapport de présentation / 2. Les incidences sur le milieux naturel d’enjeux environnementaux / 2.2. Les secteurs intérêt régional) car dans cette étude, cette vallée de l’Isle ayant été réduite au périmètre de son PPRI, c’est la « plaine alluviale » de la Vallée de l’Isle qui a été « prise en considération » (tant est que nous puissions le dire !), les bords de lit majeur, qui concernent aussi la ZNIEFF, ayant quant à eux été ignorés.

Alors nous dénonçons vivement ce raisonnement qui consiste, en résumé, à dire que :
1. Seules les ZNIEFF de type I ont un intérêt, donc on ne s’occupe pas des ZNIEFF de type II.
2. Il n’y a pas de carte du SIC « Vallée de l’Isle » transposable au niveau cadastral.
3. Pour le SIC "Vallée de l’Isle", toutes les espèces protégées vivent dans la plaine alluviale.
4. Donc la zone à protéger, c’est la plaine alluviale.
5. La plaine alluviale, c’est en gros la zone du PPRI (dont l’échelle 1/10000ème).
6. La zone PPRI est transposable au niveau cadastral.
7. Et d'en déduire : prenons la zone PPRI pour délimiter la SIC.

Nous nous inscrivons en faux contre chacune de ces affirmations.

Pour l’échelle des cartes disponibles, si vous voulez vous en assurer, Monsieur le commissaire, il suffit d’aller sur le site du Ministère de l’Equipement : le zoom maximum permet une échelle de 1/1.171… avec parcellaire cadastrale, SIC et la ZNIEFF. Une échelle donc bien plus détaillée que 1/10000ème, celle que l’on peut trouver à propos du PPRI.du Ministère de l’Equipement

Il s’en suit que, compte tenu de la manière dont ce PLU prend en compte la préservation de l’environnement (la biodiversité et les milieux naturels, les espèces et les habitats), les choix opérés sur ce SIC (considérer que « 'l’ensemble de la vallée de l’Isle (est) défini par les limites de la zone inondable approuvée au PPR'' ») sont attaquables :
- cette zone du PPRI, la vallée alluviale, n’est pas la vallée dans son intégrité, la vallée incluant les bords de lit majeur qui la profilent.
Le SIC n° FR7200661 a une limite géographique réglementaire, au-delà de la zone inondable, incluant le coteau, formant ainsi son « vaste corridor ». Et pour cause ! Les espèces et les habitats visés outrepassent la zone inondable. Par exemple les odonates qui, au stade larvaire se trouvent tout autant en zone inondable que dans les zones marécageuses supérieures, au stade adulte, chassent bien largement au-delà de la zone inondable.

Il est alors de notre devoir de rappeler que :

1. Bien qu’il s’agisse là d’un SIC, car nous sommes dans une situation transposable, « l'inventaire s'appuie sur une cartographie régionale (1/25.000ème pour les ZNIEFF de type I, et jusqu’au 1/100 000ème pour les ZNIEFF de type II) qui peut être considérée comme imprécise à l'échelle du PLU (1/5.000ème), a fortiori au niveau parcellaire. Pour ces raisons, la délimitation exacte des zones d'intérêt écologique à prendre en considération à l'échelle du PLU doit être examinée et précisée dans le cadre des études du PLU elles-mêmes. Pour les communes identifiées d’un commun accord par la DIREN et les DDE comme présentant des enjeux environnementaux forts il convient donc de s'entourer, dans l'élaboration du document PLU, des compétences ou conseils nécessaires du point de vue naturaliste. /…/ Le rapport d'étude des scientifiques, et la cartographie qu'ils proposent, seront joints - ou à défaut synthétisés - au sein du rapport de présentation du PLU. Par ailleurs, les informations de terrain, si elles sont pertinentes, peuvent éventuellement conduire la DIREN à proposer la révision du périmètre de la ZNIEFF au sein de l'inventaire lui-même (procédure de révision des ZNIEFF) afin d'éviter toute ambiguïté et contentieux ultérieurs. » (Extrait de ZNIEFF, édité par le Ministère de l’Environnement)
2. Que, sur son site internet, l’INPN-MNHN spécifie que « la vulnérabilité » de la SIC n° FR7200661 « est la progression de l'urbanisation et des aménagements connexes »

- à propos de l’urbanisation :
o. dans le courrier de Madame la Préfète de la Dordogne en date du 25 mars 2011 :
1) La DDE confirme que « ''l’ouverture à l’urbanisation d’un vaste secteur au lieu dit « Tauzillade » pourrait engendrer une incidence potentielle sur le réseau Natura 2000'
' 2) la DDAD rappelle à nouveau cette vulnérabilité en précisant que « Le secteur « Tauzillade », un vaste espace agricole est zoné en 1AU, un îlot agricole de plus de 9 hectares est impacté. De plus, cette zone est en limite d’une zone Natura 2000 dont l’impact de l’urbanisation devra être évalué »
o. par courrier de Madame la Préfète de la Dordogne en date du 27 mars 2011 (réf. DIREN n°219)
1) la DIREN avertit que « L’ouverture à l’urbanisation des zones 1AU et UB /…/ peuvent affecter de façon significative le site Natura 2000 de la Vallée de l’Isle par des effets directs d’emprise sur le milieu naturel /…/

- à propos des aménagements connexes :
o. dans le courrier de Madame la Préfète de la Dordogne en date du 25 mars 2011 :
1) La DDE avertit que « Une attention spécifique devra également être portée sur les incidences (de l’ouverture à l’urbanisation des zone 1AU et UB) des rejets potentiels dans l’Isle. »
o. par courrier de Madame la Préfète de la Dordogne en date du 27 mars 2011 (réf. DIREN n°219) :
1) La DIREN précise que « L’ouverture à l’urbanisation des zones 1AU et UB /…/ peuvent affecter de façon significative le site Natura 2000 de la Vallée de l’Isle par des effets indirects de rejet des effluents traités dans le cours d’eau. »

POUR PLUS DE DÉTAIL EN CE QUI CONCERNE L’ASSAINISSEMENT, VOIR CHAPITRE CI-DESSOUS.

C’est ainsi cette SIC même qui est niée ; non totalement comme pour cette ZNIEFF II qui s’y superpose, mais partiellement en en ramenant les limites en fond de vallée, soit en instituant entre cette SIC et la zone AU1 dite « Tauzillade », pour laquelle une étude d’évaluation environnementale est demandée, une distance … qui n’existe pas … Un non-lieu ! L’impact direct et indirect de l’urbanisation de la zone AU1 dite « Tauzillade » sur le SIC Natura 2000 « Vallée de l’Isle » ainsi est éludé.

Ce « non-lieu, partie du SIC entre zone du PPRI et zone AU1 se retrouve alors classé en zone A.
Ainsi une grande partie de ce SIC et de la ZNIEFF II n’est pas classée en N.

Ce fut pourtant demandé par écrit par les services.

Nous demandons que des réserves soient émises sur ce classement en zone A.

Pour appuyer cet argumentaire, Agence URBAM « pousse même le bouchon » jusqu’à faire une description de ce « non-lieu » en termes bien piteux : il s’agirait d’un « terrain « vague » (landes à ajoncs, dépôt de matériaux) » (09. Avis des services. Rapport de présentation. Page 45).

Ceci est totalement faux.

Il s’agit en fait d’une parcelle sur laquelle le propriétaire a engagé depuis plus de 15 années un travail de régénérescence naturelle. Puisse, Monsieur le Commissaire Enquêteur le rapport intermédiaire de la première expertise effectuée par l’Association Arvensis (Second alinéa dans "Publication) en ce lieu vous permettre d’en apprécier les premiers résultats, celui-ci étant portée au registre des observations de cette enquête publique

Agence URBAM témoigne-t-elle ainsi de sa mauvaise foi, de sa plus parfaite méconnaissance du terrain, ou des deux à la fois ? Quelle est la déontologie de cette profession ?

Alors, étant donné que la ZNIEFF a été ignorée, d’une part, d’autre part que les limites effectives du SIC ont été également ignorées, et de plus qu'une étude environnementale requiert des compétences dont nous ne pouvons apprécier si elles furent convoquées, en ce qui concerne les réponses faites au courrier de Madame la Préfète en date du 27 mars 2009, nous demandons, Monsieur le Commissaire enquêteur, que des réserves soient émises à propos de :

- La description détaillée de la biodiversité des abords du site Natura 2000.
- La description détaillée de la biodiversité des parcelles potentiellement impactées (dont le terrain dit « vague »)
- L’analyse des incidences sur Natura 2000 des rejets des eaux traitées et des eaux pluviales
- L’analyse des incidences indirectes sur Natura 2000 dues au bruit
- L’analyse des incidences indirectes dues aux nuisances de parcelles ouvertes à l’urbanisation à proximité de Natura 2000 sur l’état de conservation de l’Isle et de sa ripisylve
- La carte décrivant finement l’analyse des incidences du PLU sur les risques d’inondation
- La justification d’une urbanisation des parcelles 1AU et UB à proximité du site Natura 2000, et même mitoyenne pour l'une, empiétant même sur cette zone.
- Les mesures envisagées pour éviter, réduire et si possible compenser les conséquences potentielles sur l’environnement en cas d’incidences significatives sur l’état de conservation du site Natura 2000
- Le résumé non technique
- La description de la manière dont l’évaluation des incidences environnementales a été effectuée.

Aussi, nous demandons, comme pour le vallon de Poirier Rouge pour lequel la mairie a fini par « choisir de retirer le vallon de Poirier Rouge de la zone constructible » (09. Réponse à l’avis des services – Mars 2011,p.3), de rendre inconstructible la parcelle dite "Tauzillade" :

- Compte tenu de tous ces points pré-cités
- Compte tenu de ceux qui suivent
- Mais aussi parce que comme pour le lieu dit « Poirier Rouge » « Les avis défavorables des trois services (DDE, DDAF & DIREN) mettent en garde la municipalité » (09.Réponses à l’avis des services–Mars 2011.p.3) sur les risques environnementaux liés au fait de rendre constructible cette parcelle.
- Sachant que le vallon humide au nu de cette parcelle est par ailleurs, comme à « Bénévent », constitué de terrains peu perméables, et donc, doit être protégé.

Puissent les notes à suivre vous convaincre du bien fondé d’une telle décision pour notre commune, et que vous vous empariez de cette suggestion pour en faire état dans votre rapport !

4. NOTES À PROPOS D’ECRITS CONCERNANT LA PARCELLE DITE « TAUZILLADE »

A propos de la valeur des terres.
Il est affirmé que les terres de « Tauzillade » « ont une faible valeur écologique». Ce n’est pas l’avis émis par la chambre d’agriculture en date du 9 avril 2009.

Analyse fine de terrain.
Nous sommes ravis d’apprendre qu’ « Aucun enjeu environnemental d’importance n’a été validé par l’analyse fine (terrain…) du secteur (Tauzillade) » (O9. Avis des services, avec en tête de page, « réponse à l’avis des services- Mars 2011 »,.p. 12, alinéa e. Secteur Tauzillade), mais où est cette analyse fine, comme nous l’avons déjà demandé ? Et que veulent dire ces trois petits points si « mignons » après « terrain » ? Est-ce cette « analyse fine » qui permet d’affirmer que « Ces vastes surfaces disponibles (à l’urbanisation, classées en AU1), non bâties, intègrent à la zone constructible des terrains en prés et qui ne sont plus voués à l’activité agricole » (01. Rapport de présentation.p52). Nous opposons en faux contre cette affirmation car par exemple, la zone dite «Tauzillade", n’est-elle pas actuellement, et cela depuis 1996, une seule et unique parcelle, d’un seul tenant, cultivée en agriculture biologique ?

Incidence de l’urbanisation
Nous nous sommes bien questionné sur les traitements paysagers divers prévus (09. Avis des services, avec en tête de page, « réponse à l’avis des services- Mars 2011 », p. 14, « Extrait de l’orientation d’aménagement après modification »), mais comment ont-ils été pensés ? Comment peuvent-ils pallier aux incidences directes et indirectes de l’urbanisation de cette parcelle sur le SIC et la ZNIEFF mitoyens, ces incidences n’ayant pas été identifiées, cette mitoyenneté ayant été bafouée ? Permettez-nous d’appeler cela de « l’enfumage ».

Eaux pluviales.
En cas d’urbanisation, les eaux pluviales sur la parcelle « Tauzillade » seront chargées des produits que les habitants vont utiliser (HÉLAS, CERTES, MAIS ON NE PEUT L’IGNORER !). Pour leur jardin (engrais et pesticides). Pour l’entretien des bâtiments (anticryptogamique sur les tuiles, voire du chlore). Ou pour les lavages des voitures, piscines, terrasses et autres équipements domestiques (détergents). Soit autant de produits polluants qui vont, via ce réseau fluvial souterrain peu profond qui affleure à flanc de Vallée de l’Isle, polluer les sites protégés, le SIC et la ZNIEFF. Nous sommes en effet à cet endroit, sur le coteau descendant vers la rivière Isle, exactement dans la même situation qu’à « Bénévent », soit « sur le vallon humide, en présence de terrains peu perméables ». (09. Avis des services. Réponse à l’avis des services, p. 11, d. Secteur de “ Bénévent “). Les pollutions chroniques des eaux de ruissellement, dans le cas d’une urbanisation de « La Tauzillade », atteindront alors « naturellement » le flanc de coteau de L’Isle, et vont remettre en jeu tout l’équilibre des habitats qui s’y sont constitués.

La noue
Pour ce qui est du «bassin-tampon» ou «noue», sa réalisation n’est envisageable que si « les caractéristiques des terrains le permettent » ( 09.Avis des service. Rapport de présentation p.79). Or, les documents montrent bien que le réseau fluvial souterrain est très peu profond. De telles caractéristiques de terrain ne sont-elles pas de nature à compliquer de façon drastique, voire interdire la réalisation de cet ouvrage ? Car celui-ci, ne doit-il pas pouvoir conjurer des pollutions chroniques ou accidentelles sur TOUTE la parcelle dite «Tauzillade» ? Pour préserver TOUT le linéaire du flanc de la vallée protégé en contact DIRECT avec TOUTE la parcelle urbanisée, et non pas seulement au nu de l’ouvrage (la noue en question) ? Il est par ailleurs de fait que la partie ouest de la parcelle dite «Tauzillade» est bien plus basse que le lieu où est implantée, sur le plan, cette noue. Comment, avec ce réseau souterrain peu profond est-il possible de récupérer ces eaux en partie basse ? Encore une station de relevage ? Pourquoi alors implanter un tel bassin, si peu probable, si peu réalisable à des coûts acceptables par la collectivité, pour des eaux de pluies ? S’agit-il juste de répondre aux avis des services (09. Avis des service-Réponse à l’avis des services–Mars 2011p.14) ? Nous nous posons les mêmes questions vis à vis de l’Agence URBAM que par rapport au terrain EST, celui dit « vague ».

Assainissement.
Voir chapitre suivant.

Pollutions sonores et visuelles.
Nous déplorons que ne soit pas pris en compte l’impact des pollutions sonores (diurnes et nocturnes) et visuelles (éclairage publique la nuit, baie vitrée) sur le SIC et la ZNIEFF. Nous pensons ici plus particulièrement aux chiroptères dont une colonie est installée juste en bordure de la parcelle dite «Tauzillade».

Nous demandons, Monsieur le Commissaire Enquêteur, qu’une réserve soit émise à ce sujet.
Nous demandons qu’une réserve des plus argumentée soit émise quant à la capacité du « projet de lotissement dit «Tauzillade» à respecter les préconisations des articles L 214 et suivant du code de l’urbanisme » tel que vous l’envisagez dans la « manière dont le plan prend en compte le souci de la préservation de l’environnement et de sa mise en valeur » (09. Avis des services. Rapport de présentation, p. 83)
Nous demandons de même, Monsieur le Commissaire Enquêteur, qu’une réserve des plus argumentée soit émise quant aux pollutions potentielles sonores et visuelles, tant diurnes que nocturnes, qui accompagneront l’urbanisation de la parcelle dite « Tauzillade », celles-ci pouvant avoir des impacts environnementaux sur les sites protégés mitoyens.


5. OBSERVATIONS CONCERNANT L’ASSAINISSEMENT ET LES EAUX PLUVIALES

Tout d’abord nous tenons à rappeler que lors du Comité de Pilotage du PLU n°3, mardi 13 mai 2008, « Le Maire indique que pour la zone 1AU de Tauzillade » l’assainissement collectif 2éme tranche qui était prévue, risque de ne pas voir le jour car l’Agence de l’Eau hésite à financer l’assainissement collectif sur ce secteur. Qu’en est-il à ce jour ?

Par ailleurs nous demandons : les problèmes actuellement rencontrés sur la station de relevage en service (débordement + afflux des eaux de pluies … bien sûr quand il pleut ! ) ne remettent-ils pas en cause le développement de l’assainissement collectif, étant donné que les stations de relevage sont ou doivent être implantées sur la limite des zones protégées ? La station dite « Borie Basse » est quant à elle bel et bien dans le SIC. (voir plan joint)

En effet les documents attestent :

1. Qu’ « 'en ce qui concerne les milieux aquatiques, la prise en compte des enjeux de protection des espaces naturels d’intérêt environnemental passe par une maîtrise du traitement des effluents urbains et des eaux pluviales' » (09. Avis des services.Rapport de présentation.7.p.50)
2. Qu’ « Une attention spécifique devra être portée sur les incidences des rejets potentiels dans l’Isle » (Avis DDE dans le courrier de Madame la Préfète qui transmet les avis de ses services à propos du projet de PLU de St Martial d’Artenset, en date du 25 mars 2011)
3. Qu’ « En l’absence d’assainissement collectif, la protection des ruisseaux ne parait pas assurée » (Avis DDE dans le courrier de Madame la Préfète qui transmet les avis de ses services à propos du projet de PLU de St Martial d’Artenset, en date du 25 mars 2011)
4. Qu’ « un bilan de la capacité et de l’efficacité du réseau d’assainissements collectifs et autonomes au regard des besoins actuels et futurs et du réseau d’eaux pluviales, et une description de la qualité des rejets dans l’Isle''. » (Courrier de Madame la Préfète en date du 27 mars 2011)

En réponse, il est affirmé que « Le système d’assainissement collectif en place ne génère aucun impact sur les eaux superficielles donc sur les habitats et espèces aquatiques ou semi aquatiques d’intérêt environnemental présentes dans les sites d’enjeu majeur (Isle) - (POURQUOI RESTREINDRE AINSI, ENCORE ? ) - ou de niveau régional - …/ » (09. Avis des services.Rapport de présentation.7.p.76).

Nous nous inscrivons en faux contre cette réponse et tenons à apporter les précisions suivantes :

Pour ce qui est de l’efficacité de l’assainissement collectif, nous précisons que la topologie de la commune et l’emplacement de la centrale en point haut imposent des stations de relevage en point bas, donc vers le SIC et la ZNIEFF I. Une technologie est toujours fragile. Par exemple, en cas de panne électrique, il y a débordement des effluents urbains, comme tout un chacun, notamment le riverain, peut le constater. Ce problème fut d’ailleurs soulevé par un propriétaire mitoyen d’une station de relevage en service, celui-ci siégeant à la Commission Voirie et Bâtiment de la commune (lors de la commission « Bâtiments et voiries » du 19 février 2011 à laquelle Samad’A a siégé) car c’est chez ce Monsieur que ces effluents urbains… débordent. Et ça « l’emmerde »… Et nous le comprenons…

Pour ce qui est du réseau d’eaux pluviales, « La commune ne dispose pas de réseau d’eaux pluviales structuré /…/ Tout le réseau se rejette actuellement dans le ruisseau de Perrassou /…/ et il n’y a pas de schéma des eaux pluviales en programmation » (09.Avis des services.Rapport de présentation .1.2 p.76). Ainsi, « les incidences potentielles de la présence de zones imperméabilisées (voiries, construction à vocation d’habitat /…/ sur le régime hydraulique et la qualité des eaux superficielles sont :une modification du régime hydraulique des écoulements de surface, et une atteinte à la qualité des eaux souterraines ou superficielles par une pollution accidentelle, ou par une pollution chronique ( (09.Avis des services.Rapport de présentation.1.2.p.76).
Nous rappelons, en ce qui concerne les eaux souterraines, que «la zone d’influence de la nappe alluviale soutenue par l’Isle englobe toute la basse vallée de l’Isle, et qu’elle alimente les strates supérieures de ces terrains. Elle se trouve même à affleurer à certains points en période de précipitations. Elle présente des débits de l’ordre de 20 à 100 m3/h. Cette proximité de surface lui confère une vulnérabilité très importante au phénomène de pollution notamment aux pollutions diffuses. (09.Avis des services.Rapport de présentationp.33).
Ainsi, en creusant ( par endroits à plus de 3m de profondeur!) les tranchées de la tranche II de l’assainissement collectif (vers cette station de relevage dite "de la Voulgrie") ce réseau d’eaux souterraines fut endommagé. Quand il pleut fort, ces tranchées maintenant drainent les eaux de pluie … puis elles les conduisent, l’eau suivant leur pente, aussi à la station de relevage "de la Voulgrie" … et alors la font déborder, cette station 'Cf. Commission Voirie et Bâtiment du 19 février 2011). Corroborerait cette situation, le fait que certains habitants ont, bien tristement constaté, depuis la réalisation de cet assainissement, le tarissement, - eh oui ! -, de certaines sources affleurantes !!!!!!!!!!

Pour la description de la qualité des rejets dans l’Isle, nous n’avons pas eu le temps de nous occuper de ceux provenant de la centrale de traitement. Leur infiltration dite « profonde » sur site ne nous rassure toutefois pas. En ce qui concerne ceux provenant des débordements de l’actuelle station de relevage en service, débordements auxquels il faut ajouter l’afflux des eaux pluviales en cas de forte pluie, pas besoin d’être un expert pour parler d’une qualité incompatible avec le site NATURA 2000 et la ZNIEFF en limite de laquelle cette station se trouve. Et il en sera de même avec des pollutions accidentelles, avec des conséquences qui peuvent être bien plus pérennes. En précisant, qu’en l’état, la seule solution « technique » envisagée pour pallier à ce double problème - dont on peut comprendre l’urgence effective si l’on se met à la place du riverain qui est régulièrement « emmerdé » - c’est de faire un fossé pour amener tout cela… à la rivière… via le SIC et la ZNIEFF

Nous demandons à ce qu’une réserve soit émise quant à l’extension de l’assainissement collectif tant qu’une autre solution n’est pas trouvée pour régler les problèmes existant sur cette station

Tout ceci est bien choquant car Agence URBAM affirme que «concernant les espèces citées par le FSD, on notera que : les poissons migrateurs amphibiens ainsi que l’écrevisse à pattes blanches ne sont pas directement impactés par le projet PLU dés lors que le lit mineur du cours d’eau n’est pas touché et que le traitement des eaux résiduelles urbaines /…/ est correctement réalisé ». (09.Avis des services.Rapport de présentation.7.p.52,bas de page).

Et même la DDASS de préciser que « le rejet d’eaux usées, traitées ou non-traitées, dans un fossé, n’est pas réglementaire » (à propos de UC4 dans Règlement).

Nous nous inscrivons donc en faux quand il est affirmé que « Le projet PLU n’aura pas d’incidence notable sur la qualité des Eaux du Site Communautaire » (09.Avis des services. Rapport de présentation. p.78), pour toutes les raisons énumérées ci-dessus, celles-ci incluant évidemment, l’ignorance de la ZNIEFF, et la réduction de la SIC à la zone du PPRI.

Nous demandons alors que soient émises des réserves sur « le choix d’un zonage d’assainissement collectif /…/ » afin qu’effectivement ce choix « permette de ne pas altérer la qualité des eaux superficielles et donc les habitats aquatiques et semi-aquatiques présents dans les Sites d’Intérêt communautaire de la vallée de l’Isl'e'' » (09.Avis des services.Rapport de présentation.p.83).


6. OBSERVATIONS DEUX PARCELLES AGRICOLES : « TAUZILADE » ET « PUYMARTIN »

Nous commencerons par rappeler d’une part que la parcelle dite « Tauzillade », de plus de 9 hectares, est cultivée en agriculture biologique depuis 1996, et d’autre part que la Loi du 3 Août 2009 relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement, Chapitre III, article 31/a précisé que : « l’Etat favorisera la production et la structuration de cette filière pour que la surface agricole utile en agriculture biologique atteigne 6 % en 2012 et 20 % en 2020. ».

La commune de Saint Martial d’Artenset ne se sent-elle pas concernée par cet effort de l’Etat ? Ou plus grave, Agence URBAM ignore-t-elle cette législation ?

Nous vous demandons donc d’émettre une réserve en ce qui concerne la perte pour la commune de 9 HA 47 A et 13 CA de terre actuellement cultivés en agriculture biologique.

Par ailleurs, quelle cohérence y a-t-il entre le fait de réduire ainsi de façon drastique la surface de terre agricole cultivée en agriculture biologique sur la commune de Saint Martial d’Artenset, et à côté, d’aider un agriculteur qui démarre en « bio » sur Eygurande, sachant que cette commune voisine fait partie de la même Communauté de Commune (CC) ?

Nous vous précisons que l’agriculteur qui exploite la parcelle dite « Tauzillade », en agriculture biologique, bénficie pour ces parcelles des DPU (Droits à Paiement Unique) au travers de la PAC (Politique Agricole Commune). À ce sujet il nous semble important, Monsieur le Commissaire Enquêteur, de vous informer que dans son rapport d’enquête publique portant sur la révision du PLU sur la commune de Questembert, effectuée du 3 avril 2006 au 4 mai 2006, un agriculteur, M. L. Le Pironnec, n’acceptant la nouvelle classification en 1AUa d’une parcelle qu’il cultive, car, entre autre, il bénéficie de la PAC et DPU, Madame Camille Hanrot-Lore, Commissaire Enquêteur, « demande que cette parcelle reste agricole afin d’assurer la pérennité de l’exploitation ».

Nous réitérons donc notre demande pour qu’une réserve soit émise sur le classement de la parcelle dite « Tauzillade » en AU1, car pour l’agriculteur qui l’exploite c’est la perte de la PAC et DPU qui y sont attachés.

Ceci dit, nous sommes fort sensibles au fait que ce PLU soit en faveur du « maintien de la rupture urbaine (Trame verte) entre Montpon-Menestérol et Saint Martial d’Artenset » (09.Avis des services.Rapport de présentation.7.p.53). Mais avec la zone AU1 « Tauzillade », l’actuelle Trame verte, très franche, entre le bourg de St Martial d’Artenset et celui du Duellas, n’est-elle pas entamée, et inversement, cette zone AU1 n’institue-t-elle pas une rupture dans la continuité du vaste territoire agricole contenu entre vallée de l’Isle et la RN89 ?

Nous ne comprenons pas comment ce projet de PLU pour St Martial d’Artenset peut tout à la fois destiner à l’urbanisation la parcelle dite « Tauzillade » et dénoncer le fait que « la poursuite de l’urbanisation sur les plateaux agricoles peut encourager à un morcellement supplémentaire des parcelles agricoles et une rupture dans la continuité des espaces agricoles » (09. Avis des service.Rapport de présentation.p.82). L’urbanisation de cette parcelle ne va-t-elle pas morceler un des actuels plus grand ensemble agricole ? Et cela en engageant une continuité urbaine entre le bourg et les Duellas alors qu’actuellement ces deux entités urbaines sont bien séparées … par cette parcelle dite « Tauzillade » ?

Notre questionnement rebondit quand, à l’inverse, nous constatons que la grande parcelle en plein centre bourg, dite « Puymartin », d’une surface approchant de celle dite « Tauzillade », est maintenue en zone A, alors qu’elle est bien plus à même « d’assurer une croissance groupée autour du centre bourg » (09.Avis des services.Rapport de présentation.p.81).

Se posent alors des questions patrimoniales car en l’état, la commune de Saint Martail d’Artenset :

- a la maîtrise foncière sur la parcelle dite « Tauzillade » (Acte d’achat fait et passé à Montpon-Ménestérol, en l’étude de Maître Maupin, le 9 juin 1992)
- mais est « seulement » titulaire d’un droit de préemption sur la zone dite « Puymartin » (Arrêté préfectoral n°040318 portant création d’une zone d’aménagement différé sur la commune de Saint Martial d’Artenset), droit d’ailleurs qu’elle vient juste d’exercer pour certaines parcelles, et pour les bâtiments existants.

Cette situation influe-t-elle sur ce zonage ? Et si oui, peut-elle se prévaloir, en termes juridiques et règlementaires, sur LA politique de Développement Durable dans laquelle un PLU doit s’inscrire ?

Nous tenons à répéter que par courrier en date du 9 février 2009, la chambre d’Agriculture de la Dordogne, Pôle Environnement et Territoire, « se conformant aux propositions figurant dans l’avis de la Commission Cantonale de Montpon-Ménestérol », qui s’étant réunie pour « Examen du PLU de la commune de Saint Martial d’Artenset », « demande le reclassement de la zone 1AU (La Tauzillade) en zone A compte tenu de la vocation agricole de cet espace cultivé et fertile. Ce secteur étant de plus constitué de terres à forte valeur agronomique et facilement irrigables. En conséquence, la commission cantonale demande que la nature agricole de ce secteur soit préservée ».

Nous tenons aussi à répéter que, par courrier en date du 25 mars 2011, Madame la Préfète transmettant les avis de ses services, la DDAF précise que « Secteur « Tauzillade » un vaste espace agricole est zoné en 1AU, un îlot de plus de 9 hectares est impacté. Cette zone est en limite d’une zone Natura 2000 dont l’impact de l’urbanisation devra être évalué " »

Alors, pourquoi ne pas conserver « Tauzillade » en parcelle agricole quand de plus, on sait que :

1. « La prise en compte des enjeux (de protection des espaces naturels d’intérêt environnemental) dans le PLU /…/ implique aussi l’identification des espaces de forte valeur agricole et l’application d’un zonage spécifique permettant à la fois leur protection contre le mitage et leur mise en valeur agro-sylvicole (09.Avis des services.Rapport de présentation.7.p.50) ?
2. Cette parcelle est cultivée en agriculture biologique depuis 15 ans (1996)
3. Actuellement PAC et DPU sont attribués à cette parcelle

Et inversement, pourquoi ne pas mettre en zone urbanisable cette grande parcelle dite « Puymartin » ? Car si sur les pièces graphiques elle n’apparaît pas dans toute sa centralité, emplâtres et diverses légendes la « masquant » en cet état central (fort bien il est vrai !), il est toutefois un document où l’on peut visualiser cette énorme dent creuse, on pourrait même dire, « une bouche édentée ». Cette pièce graphique figure dans O9. Avis des services, avec en tête de page, « réponse à l’avis des services - Mars 2011 » et en pied de page « réponse à l’avis des services - Janvier 2011 », page 15 !

En regardant ce plan, en regardant cette parcelle enceinte de toute part d’habitats existants, ne répond-elle pas à « la prise en compte des enjeux de protection des espaces naturels d’intérêt environnemental dans le PLU (qui) implique la concentration du développement urbain /…/ autour des noyaux existants» (09.Avis des services.Rapport de présentation .7.p.50).

Ne conforterait-elle pas ce projet de PLU pour St Martial d’Artenset qui « doit inciter au développement de l’habitat autour des pôles /…/ le but étant de limiter les déplacements » (09.Avis des services. Rapport de présentation.p.78).

Car :

1. Cette parcelle se trouve à proximité des écoles, de la mairie, des divers équipements sportifs, et donc, « est au centre des pôles de proximité /…/ soit limite les déplacements » (09.Avis des services. Rapport de présentation.p.78) … sans avoir à traverser la N89.
2. Cette parcelle est en plein cœur du village, elle ne procède pas de « L’étalement urbain, associé au cloisonnement de la ville qui contraint à se déplacer de plus en plus » (09.Avis des services. Rapport de présentation.p.78)
3. L’urbaniser, c’est limiter les conflits entre agriculteur et résident, comme le PADD le prescrit.
4. Cette parcelle est au milieu du réseau d’assainissement existant, et donc évite d’en créer un autre, comme cela serait nécessaire sur la parcelle dite « Tauzillade ». Et il en est de même pour les autres services publics, comme la poste, le ramassage scolaire, la collecte des ordures qui seront plus économiques, et moins polluants, car générant en ce lieu, moins de déplacements.
5. De plus, se souvenant (voir ci-dessus) que la commune de St Martial d’Artenset vient d’acheter toute la partie Nord de cette parcelle (Le château de Puymartin et son parc), l’urbanisation de cette zone suggère un accès nord vers les équipements sportifs, et la future salle des fêtes. Par là même :
- il est possible de supprimer celui qui actuellement se fait par le lotissement « La Quoi », celui-ci provoquant des nuisances dans cette zone résidentielle lors de chaque manifestation sportive, actuellement, mais bientôt aussi, culturelle.
- ne pourrait-on saisir cette opportunité pour créer une nouvelle place autour de ces bâtiments, et alors offrir un premier espace public à la collectivité … qui ne soit pas sur la RD6089 ?
6. Cette zone, urbanisée, présente aussi l’avantage sur « Tauzillade », par rapport à la RD6089 :
- d’un accès qui ne se fait pas par elle.
- d’une plus grande distance par rapport à elle
- de disposer d’un écran végétal existant, dense, ancien, et de qualité
- soit de bien moins imposer diverses pollutions (visuelles, sonores, olfactives, CO2…).
7. Il n’est ainsi, pour cette zone, pas nécessaire comme pour le projet sur « La Tauzillade" :
- « de prévoir la réalisation d’une bande tampon et d’une haie buissonneuse en limite de la RD 6089 piégeant une partie des polluants particulaires émis depuis la RD » (09.Avis des services.Rapport de présentation.p.83), car ces aménagements paysagers sont existants, de longue date, donc fort efficaces.
- voire éventuellement de créer des ronds-points sur cette RD6089

Alors, à la lecture de vos objectifs de classement en zone AU1 soit « favoriser la densification du centre ville qui dispose d’espaces disponibles et stratégiquement situés à proximité des équipements publics et collectifs, de vastes surfaces disponibles non bâties » (01. Rapport de présentation.p52), cette parcelle dite « Puymartin » n’y répond-elle pas bien mieux que celle dite « Tauzillade » ?

Nous demandons alors que soient émises des réserves quant au classement en zone A de cette parcelle dite « Puymartin ». Inversement, nous renouvelons la même demande quant à la parcelle dite « Tauzillade », à savoir, qu’elle soit maintenue en zone A.


7. OBSERVATION CONCERNANT LES LOGEMENTS SOCIAUX

Nous tenons à souligner le peu de présence de la loi Solidarité et Renouvellement Urbain (SRU), avec une totale absence de prise en compte de la présence de logement social sur la commune. Un seul est actuellement recensé. Nous demandons alors que soit émise une réserve en ce qui concerne l’absence de programmation de tels logements.

Conclusion

Compte tenu des divers points soulevés il s’en suit :

Sur la forme :
1. Suite à tout ce temps passé à consulter ces documents, et donc à croiser des habitants également venus s’informer, nous témoignons que cette enquête publique est loin de se dérouler dans la sérénité, l’affectation des parcelles étant « aléatoire », aucun projet de fond ne sous-tendant ce PLU.
2. Les réponses apportées aux multiples questions soulevées ne semblaient pas satisfaire les citoyens.
3. Le sentiment le plus partagé est « l’injustice », quant à l’affectation des parcelles.
4. L’absence de transparence dans les pièces mises en consultation, alliée à la confusion de certains dossiers (et très spécialement le dossier 09), alimente ce sentiment d’injustice (« On est des pigeons »)
5. Ceci dit, cette petite commune est comme beaucoup majoritairement composée de propriétaires terriens qui de façon générale sont plus préoccupés par l’avenir de leurs parcelles que par un projet d’intérêt général. Ces préoccupations foncières affectent aussi la municipalité elle-même.
6. Le peu, voire l’absence de concertation avec les structures supra-communales (Communauté de Communes, Pays de la vallée de l’Isle…) enferme ce projet de PLU sur lui-même
7. L’agence mandatée pour l’élaboration de ce PLU use et abuse du copié-collé.

Sur le fond :
1. L’absence d’un projet - ce qui certes n’est pas rare sur des communes de cette taille - suggère que ce PLU s’est élaboré à l’envers : un règlement aura d’abord été fait au travers d’un zonage, puis ensuite il aura été « emmailloté » dans un projet. Dans ce sens, nous nous sommes rappelé, par exemple, lors du Comité de Pilotage n° 3 du 13 mai 2008, Samad’A siégeant tout juste, quand Madame Girard de la DDE ayant précisé que « Si la collectivité décide de maintenir en zone NE /le moulin du Duellas/, destiné à recevoir des extensions et bâtiments à destination d’équipement, la DIREN demanderait une étude environnementale /…/ », la Commission Communale répondit en disant qu’elle « décide de supprimer la zone NE et de classer le moulin du Duellas en zone naturelle N ».
2. L’agence mandatée par la commune pour l’élaboration de ce PLU semble honorer ce mandat, graphiquement et dans la rédaction des documents, bien plus dans un soucis de conforter « des idées d’élus », aussi improbales puissent-elles être (et nous pouvons comprendre cette improbalité un élu n’ayant pas de compétences particulière en urbanisme, et encore moins en environnement), que d’accompagner cette commune vers un projet :
- qui n’est pas une somme d’intérêts particuliers
- qui est d’interêt général, soit communale, national, européen…
- et qui est pas phase avec la réglementation en vigueur, d’autant plus qu’elle s’est exprimée de façon claire et concordante à travers les avis émis par les services de l’état associés à ce projet d’élaboration de PLU.
3. Alors on note que le zonage et le règlement ne découlent pas de, et ne confortent en rien, le PADD … le PADD « sert les fesses » ! Il n’y a ni cohérence ni conformité entre les pièces,

TANT EN CE QUI CONCERNE LES OBJECTIFS D’ÉQUILIBRE, DE DIVERSITÉ QUE DE RESPECT.

3. Les zones à enjeux environnementaux sont soit ignorées (ZNIEFF), soit emputées (SIC).
4. Ce PLU se soustrait (« en un jeu de passe-passe ») au règlement des sites à enjeu environnemental.
5. Ce projet est irresponsable, vis à vis de la collectivité, au niveau environnemental.
6. Ce projet est déséquilibré, au niveau territorial.
7. Ce projet est gougeât, au niveau social.
8. Ce projet est stupide, au niveau agricole.
9. De plus, ce projet nous a révélé que la première tranche de l’assainissement collectif, actuellement en « fonctionnement » :
- impacte actuellement la zone Natura 2000 n° FR7200661 et la ZNIEFF n° 720012844
- impacte l’aval de la vallée de l’Isle et par là :
o. ignore notre nature biologique « essentiellement » relationnelle
o. met à mal les efforts environnementaux des collectivités sises en aval !
o. méprise le travail environnemental soutenu par l’Europe et l’État

Ce projet est méprisant, tant pour les citoyens, pour les services de l’état, que les collectivités.

Il ressort ainsi des divers points que nous soulevons des contradictions flagrantes entres les divers pièces de ce PLU, notamment entre le PPAD, le rapport de présentation et les pièces graphiques. Ces contradictions vont imposer une refonte profonde de ce PLU, remettant en cause son économie générale et annonçant ainsi la programmation d’une nouvelle enquête publique.

Nous vous sollicitons vivement, Monsieur le Commissaire Enquêteur, pour que ce point de règlement soit rappelé dans votre rapport.

Soyez assuré que nous déplorons cette situation, tant déjà ce PLU représente du travail, et donc un coût, direct et indirect, que la collectivité a supporté, et va devoir continuer à supporter.

Nous précisons sur ce point que pourtant cette situation aurait pu être évitée lors de la réunion de Commission Communale n°17 le mercredi 22 septembre 2010, si, au lieu de décider de « constituer le dossier d’enquête publique » en l’état, à cette date, la commission avait décidé de « redemander l’avis des services (3 mois) avant de faire l’enquête publique, s’agissant d’avoir une sécurité juridique supplémentaire au regard des modifications relativement importantes (forme du dossier) qui sont apportées au projet », comme cela fut envisagé et précisé dans le rapport de cette Commission Communale.

Sur ce point précis, nous pouvons comprendre que les élus de cette petite commune veuillent « en finir avec ce projet », engagé le… 9 juillet 2004, soit quasiment 7 années auparavant. Nous pouvons aussi comprendre que ces mêmes élus, n’ayant pas les compétences requises, comme nous l’avons déjà précisé, ne puissent « évaluer » les conséquences de cette décision.

Mais sur ce point précis, nous ne pouvons pas comprendre ni même admettre d’ailleurs, que le cabinet mandaté par la commune de Saint Martial d’Artenset pour l’élaboration de son PLU peut envisager qu’en l’état où nous l’avons découvert, son travail soit soumis à enquête publique car ce travail n’est pas ACCEPTABLE, des compromis n’étant pas exclus dés lors qu’ils sont explicités, ni RÉGULIER, soit conforme aux législations en vigueur, et surtout ni RESPECTUEUX tant de chaque citoyen, de la collectivité, que de chaque étincelle de vie procédant de notre environnement, ce que les pouvoirs publics, via leurs services, maintenant conscients de cette dépendance, ont pourtant tous dit.

Alors :

1. En cas d’approbation de ce PLU en l’état, il sera porté devant la juridiction idoine.
2. Nous demandons que nos diverses observations figurent comme réserves dans le rapport du Commissaire Enquêteur.
3. Nous émettons des réserves drastiques quant à la poursuite de l’élaboration de ce PLU avec le même cabinet conseil.
4. Nous suggérons, dans le cadre de la refonte de ce PLU :
- D’associer le CAUE qui a été totalement ignoré malgré sa compétence et sa neutralité en la matière.
- D’associer plus étroitement les supra-communautés (CC, Pays… ).
- D’inscrire ce nouveau PLU dans le cadre de références des « Agenda 21 » car ce cadre peut être une ouverture et une continuité du projet de développement durable mis en forme dans le PLU, notamment selon 2 axes :
o. Minimiser la consommation des ressources rares.
o. Diminuer les consommations d’énergies et les gaz à effet de serre.
4. Nous précisons qu’en ce qui concerne la limitation des ressources rares, la mise en œuvre du développement durable conduit à imposer, parmi les priorités, la lutte contre « l’étalement urbain », et contre « le mitage des territoires ».
5. Les élus savent notre engagement et à leur côté nous poursuivrons ce travail.

Et notre commune… alors… de tendre… à devenir… une commune douce… et respectueuse.

En vous remerciant de votre patience, de votre écoute, et de vos efforts pour tenter de répondre à nos bien nombreuses questions, vous précisant que nous restons à votre disposition pour transmettre tout complément d’information dont vous pourriez avoir besoin pour la rédaction de votre rapport, veuillez agréer, Monsieur le Commissaire Enquêteur, l’expression de nos salutations respectueuses,

Monsieur Dominique Leconte et Monsieur Vincent BÉCHEAU

Copie :

Madame la Préfète de la Dordogne.
Monsieur Pierre Baldini, Président d’Arvensis.
Monsieur Jean-Paul Lotterie, Conseiller Général de la Dordogne, Maire de Montpon-Ménestérol.
Monsieur Roland Laurière, Président du Pays de l’Isle en Périgord.
Monsieur Bernard Ducassou, Président du Syndicat Mixte Intercommunal d’Aménagement de la Vallée de L’Isle (SMIVI).
Monsieur Pascal Deguilhem, Président du Site Natura 2000 n° FR7200661 « Vallée de l’Isle de Périgueux à sa confluence avec la Dordogne ».
Monsieur Max Ley, Président de la Communauté de Communes Isle et Double, Maire de St Martial d’Artenset.
Monsieur Alain Bouyssou, Service SAUHV/Aménagement et planification, Préfecture de la Dordogne.
Madame Lydia Martin-Roumegas, Service Évaluation, Données Environnementales, Préfecture de la Dordogne.
Madame Evelyne Girard, DDT Unité territoriale de la Vallée de l’Isle.
Madame Nelly Duprat, Chambre d’Agriculture Dordogne, Pôle Environnement et Territoire.

Consultation libre, avec liens actifs : le présent mémoire figure en intégralité sur le blog de Samad’A

II. Contribution naturaliste de Arvensis

" 2010 est décrétée année de la biodiversité. Dans le cadre de ses activités environnementales, SAint MArtial D’Artenset, association loi 1901 créée en 2008 sur notre territoire, se devait de questionner cette biodiversité sur notre commune ! Via un de ses membres fondateurs, une expertise faune et flore sur trois parcelles fut alors commandée à une toute jeune association naturaliste, Arvensis. ". (Extrait du bulletin municipal de Saint Martial d'Artenset. Février 2011).

Arvensis a porté au cahier des observations un état intermédiaire de son travail, résumé. Il s'intitule " Contribution à la connaissance de la faune et de la flore de Saint Martial d'Artenset : premier bilan d'étude sur trois parcelles du Nord-Est de la commune ".

En cliquant sur le titre ci-dessus, vous arriverez sur le site de Arvensis, et vous pouvez consulter ce document dans la rubrique : "Publication", second alinéa.

III. Parcelles dites Tauzillade et Puymartin.

Ce document graphique, au format A3, au 1/10000, a été élaboré pour visualiser la centralité de la parcelle dite "Puymartin" (en vert), et comment la parcelle dite "Tauzillade", d'une part fait lien entre le bourg et les Duellas, et d'autre part est mitoyenne, voir empiète les sites d’intérêt collectif (parties hachurés au nord-ouest) :

- un régional, la Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) n° 720012844 « Vallée de l’Isle de Saint Médard de Mussidan à Montpon », de type II - un communautaire, le Site Natura 2000 n° FR7200661 « Vallée de l’Isle de Périgueux à sa confluence avec la Dordogne ».


IV. Assainissements et sites à enjeu environnemental

Ce document graphique, au format A3, au 1/10000, a été élaboré pour visualiser l'implantation des stations de relevages de la tranche d'assainissements collectifs réalisé, dans leur relations avec les deux sites d’intérêt collectif (parties hachurés au nord-ouest) :

- l' un régional, la Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) n° 720012844 « Vallée de l’Isle de Saint Médard de Mussidan à Montpon », de type II

- l'autre communautaire, le Site Natura 2000 n° FR7200661 « Vallée de l’Isle de Périgueux à sa confluence avec la Dordogne ».

Notre soucis avec ce document est d'alerter le commissaire Enquêteur des risques encourus par ces sites en cas de défaillance de ces installations, car l'une d'entre elle a déjà connu de telle défaillance, avec débordements d'effluents urbains, non-traités.

Carte publiée par l'application CARTELIE, © Ministère de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, SG/SPSSI/PSI/PSI1 - CP2I (DOM/ETER)


V. Enfumages

Ces documents, au nombre de 3, sont extraits des dossiers mis en consultation. Nous avons estimé important de les mettre en avant car ils témoignent d'un art que l'on peut développer en dessin : il est celui de "masquer" des choses ...

Le premier est une des pièces centrales du PLU, car il s'agit du "Plan de synthèse du Projet d'Aménagement et de Développement Durable" (PADD) en une "Vue centrée sur le projet du développement urbain du bourg". Cette pièce est annexée en dernière page du dossier intitulé : "02. Projet d'Aménagement et de Développement Durable" (PADD)

Il est tout d'abord fort surprenant d'observer que sur ce plan, le lotissement dit "La Quoi", ainsi qu'un très grand nombre de maisons, et de même semble-t-il, l'agrandissement du cimetière, ne figurent pas. Pourquoi ? Ce fond de plan est antérieur à la numérisation du cadastre. De quand date t-il, sachant que le lotissement dit "La Quoi" fut réalisé en …1980 ( Hubert GUILLAUMARD, St Martial d'artenset 1800-2000, décembre 2004, Périgueux, page 340) ? Quelle valeur attribuer alors à cette "Vue centrée sur le projet du développement urbain du bourg" ? Pourquoi un tel choix pour ce fond de plan ?

Sans échelle, avec un parcellaire cadastrale fort ancien (vraisemblablement d'avant le dernier remembrement !), c'est en fait ce " Splatch ! " que nous avons admiré, un " Splatch ! " qui masque à merveille cette fameuse parcelle vide, dite "Puymartin", en plein centre bourg

Nous nous devons de préciser que l'original est en couleur, pour ce qui est du "Splatch !" et autres légendes plaquées, dans une dominante sonore, le rouge.



Les deuxième et troisième sont extrait de "09. Avis des services". Ils sont un bel exemple de la dégénérescence de la lisibilité d'un document issu de photocopie de photocopie de photocopie, etc. L'existence d'une agraffe dans le coin supérieur gauche est sans doute l'information concernant le document d'origine qui résiste le mieux, permettez-nous ce moment de détente! Mais ceci dit, on pense au travail de Roman Opalka.
Cette référence est-elle pertinente en ce lieu dans ce document-ci ?
Pourquoi mettre en consultation de tels "vestiges de textes" ?

Mais surtout, quelle "attention", quelle importance, Agence Urbam, qui a inclus ces feuillets dans 09. Avis des services , accorde-t-elle à son travail ?

quelle "attention", quelle importance, Agence Urbam accorde-t-elle à son lecteur ?

Doit-il surtout ne rien pouvoir lire ?


jeudi 5 mai 2011

Avis des services

Dans l'élaboration du Plan Local d'Urbanisme (PLU), la commune de Saint Martial d'Artenset a transmis à la Préfecture de la Dordogne le 29 décembre 2011 le projet de PLU qu'elle a validé en conseil municipal le 15 décembre 2011.

En cliquant ici, vous pouvez télécharger les réponses de Madame la Préfète.

Suite à ces réponses, une "Étude d'évaluation environnementale" a été commandée à GEREA, bureau d'étude spécialisé et agréé pour mener de tels travaux. Puis cette étude fut intégrée, par URBAM, dans les modifications à apporter au Rapport de Présentation du PLU. En cliquant ici vous pouvez télécharger cette interprétation de l'étude de GEREA.

Il ne faut pas manquer d'observer dans ce document les subtiles jeux graphiques auxquels s'adonne URBAM, ceux-ci, en se jouant de la limite de la zone Natura 2000 qui est ramenée en fond de vallée, instituant une zone agricole, qui n'existe pas, entre la zone Natura 2000 et "Tauzillade".

Nous tenons à rappeler que nous poursuivons assidument nos actions pour obtenir enfin, une copie de l'étude rédigée quant à elle, par GEREA.

mercredi 18 juin 2008

18 juin 2008 : Samad'A en Com. PLU

RAPPEL: un PLU (Plan Local d'Urbanisme), est la traduction formelle d’une vision globale du devenir d'une commune. Normalement la programmation est au moins sur 15 années, généralement sur 20 années. Au centre doit y figurer le PADD, Projet d'Aménagement et de Développement Durable, qui définit, dans le respect des objectifs et des principes énoncés aux articles L. 110 et L. 121-1, les orientations d'urbanisme et d'aménagement retenues pour l'ensemble de la commune.

Pour 9h, en salle de réunion à la mairie, Samad'A est "prié de bien vouloir assister aux Dernières mises au point sur le dossier PLU avant consultation des services". Suivent les bribes de cette matinée que Samad'A a estimé opportunes de porter à votre connaissance.

1. Assainissement collectif
Monsieur le Maire annonce que l'Agence de l'Eau s'est désengagée sur le financement de la seconde tranche de l'assainissement collectif. Il faut envisager sa mise en œuvre, au mieux maintenant vers 2010/2011 et, pour la 3° tranche, vers 2015. Ceci pose un problème pour une des zones 1AU (à urbaniser donc disposant d'un assainissement collectif), celle constituée des parcelles agricoles qui appartiennent à la commune et sur lesquelles est envisagé la création d'un lotissement qu'on dénomme "Tauzillade". En effet, alors qu'il semblerait que la nature de leur sol aurait pu permettre d'envisager en remplacement des assainissements individuels, le schéma directeur d'assainissement prévoit un assainissement collectif. On ne peut pas déroger à cette directive. La mairie réaffirme sa volonté de maintenir cette zone en 1AU. Elle reffuse la suggestion d'un classement en 2AU (zone à urbaniser quand l'assainissement collectif arrivera).
Samad'A se demande comment l'assainissement collectif va être financé, des assainissements individuels étant proscrits. De plus, la DIREN, la DAAS et et la DDE, très sensibles à la qualité des rejets à cause de l'impact qu'ils pourraient avoir sur l'environnement, ne manqueront pas pour sûr de rappeler le contenu du Schéma Directeur d'Assainissement afin limiter de tels risques. Qui va alors financer cet assainissement collectif? La commune? Le lotisseur? Les futurs acquéreurs ... qui devront alors être plus fortunés que prévu? Où alors, ceci ne remet-il pas en cause la densité de construction (COS) prévue pour répartir le coût de cet assainissement collectif ? il est d'ailleurs décidé de remonter le COS, prévu à 0,1, à 0,2 ou 0,4. Sans trop comprendre comment elle arrive, s'engage en suivant une discussion sur le nombre de maisons par "impasse": 10 maxi on jure! Comme cela on apprend que St Martial envisage encore le développement de son urbanisme avec des impasses, éléments routiers maintenant "foncièrement" remis en cause! Samad'A veut faire remarquer que le nouvel urbanisme cherche de nos jours bien plus à relier qu'à créer des culs de sac; la ville est projetée en quartiers comme nous en avons déjà parlé. A suivre... A suivre pour sûr.

2. Du classement de coins et d'autres sur St Martial
St Martial a des hameaux "intéressants", et il faut y "conserver l’activité agricole si l’agriculture est un enjeu pour eux" : "la forêt gagne sur des bonnes terres agricoles, et l'urbanisation de même". On les a donc classées en zone Nh, "secteur de taille et de capacité limitées, couvrant certains villages dans lesquels des constructions peuvent être autorisées sous conditions". Classer en Nh des parcelles dans de telle zone ne se rencontre uniquement qu'en Dordogne. Ailleurs on considère cela comme du mitage. Il est donc proposé de passer en UB, "zone à vocation principalement résidentielle moyennement dense correspondant à une extension du hameau", avec un COS de 0,4 ... plus dense que dans le centre bourg ....
Par contre, le vallon sur Poirier rouge doit être protégé. Il passe alors de Zone U en zone N, inconstructible, "c'est un espace naturel à protéger, je ne négocie pas là dessus, le respect de l’environnement est d'intérêt général". Super non? Samad'A s'est alors risqué à faire remarquer que sur toute la commune il y a ainsi un réseau de petits cours d'eau, comme une main "active" posée sur la commune avec des doigts orientés du nord au sud, et qu'il serait peut-être intéressant de se "caler" dessus, pour "décalquer" des cheminements "doux et verts", et pour structurer l'urbanisme. Cette suggestion appela comme seule réponse que beaucoup de ces ruisseaux serpentaient dans des domaines privés et qu'il ne fallait pas y penser. Nous suggérons alors de commencer par regarder avec ceux qui sont dans le domaine communal. La commune ne se doit-elle pas de donner l'exemple? Il faut quand même fouiller cette piste ...

Samad'A pose la question de l'éventualité de l'application de la taxe forfaitaire sur la cession à titre onéreux des terrains qui ont été rendus constructibles du fait de leur classement par un PLU comme la loi en prévoit maintenant la possibilité, taxe qui n'est pas obligatoire et relève d'une décision communale (ou intercommunale). Il est répondu que cette question ne relève pas de l'élaboration du PLU mais des modalités de son application après l'approbation par le conseil municipal en toute fin de procédure de création. Cette question pourra être examinée en temps voulu par le conseil municipal.

3. Emplacements réservés
Divers emplacements sont réservés sur le Plan Local D'Urbanisme pour des travaux communaux. Pour réserver ainsi de l'espace on doit être assuré que les travaux à engager auront besoin de ces espaces, de ceux-là exactement en termes de localisations et de surfaces. Ainsi, sans qu'existent les pièces pouvant apporter de telles assurances, par exemple une étude de faisabilité, furent réservés des emplacements :
- Pour l'agrandissement du cimetière. (Un colombarium ne serait-il pas plus judicieux, et moins couteux en foncier ... constructible de surcroit?)
- Pour la création d'une voie d'est en ouest le long du cimetière. (Ce qui nous semble une bonne chose notamment pour aller à l'école depuis l'Etang ou le quartier latin par exemple, sans passer par la N°89. Mais cette voie nouvelle, comment pourrait-elle s'articuler avec des cheminements autres, nouveaux, verts, doux ou mixtes?).
- pour la création d'un rond-point à la hauteur de Puymartin. (Là on voit la vision à court terme... Ce rond-point ne serait-il pas plus pertinent, à terme, plus à l'est, vers Le Chapeau, incluant ainsi intramuros les nouvelles acquisitions foncières de la commune sur ce secteur?).
- pour l'élargissement de la voie d'accès au Moulin, une emprise de 10 m étant envisagée pour que les autocars puissent se croiser . (On peut comprendre l'actuelle difficulté rencontrée par ces véhicules mais une approche plus douce ne serait-elle pas envisageable ? Une telle emprise ne va-t-elle pas être une saignée, une déchirure dans l'actuel écrin qui accueille ce site, l'amputant au passage de l'intériorité, l'intimité qui le caractérise? Et puis, d'autres accès ne pourraient-ils pas envisagés, d'autre modes d'approches? Doit-on impérativement "tailler" dans le Duellas une "tranchée ouverte" pour permettre à des véhicules de gros gabarit de se rendre au pied du site?)

En fin de réunion, un dernier tour de parole est proposé. Samad'A demanda alors, d'une part si le CAUE pouvait être consulté pour avis avant validation du PLU par la mairie, et d'autre par si URBAM pouvait faire un plan de simulation de la commune avec urbanisation réalisée telle que le PLU la prévoit. Pour le premier point il nous est répondu que le CAUE n'intervenait pas en phase de programmation, dont dépend le PLU, mais en phase opérationnelle, c'est à dire pour la mise en œuvre du PLU. Ceci serait donc à envisager ultérieurement. Pour le second point, URBAM accepte de produire un plan de simulation.

lundi 16 juin 2008

16 juin 2008: Samad'A au CAUE

Comme prévu en AG, Samad'A a pris un RV au CAUE Dordogne à Bergerac. Il a eu un entretien le 17 juin 2008 avec Valerie Dupis, chargée de mission auprès des collectivités pour les accompagner dans l'élaboration des PLU. Suivent en vrac les notes prises au cours de cet entretien.

Le CAUE fait partie des personnes et des services pouvant être associés à l'élaboration d'un PLU par une commune ou une communauté de communes. Ne serait-il pas opportun de l’envisager, soit au niveau commune, soit au niveau BE?
Urbam ne pourrait-il pas faire des plans de simulation de la commune urbanisée telle que la projette le PLU ? / Normalement la programmation d'un PLU est minimum sur 15 années / Le PADD est le document sur lequel il faut se recentrer.

La procédure pour la suite du projet est la suivante :
1. Dossier minute suite à l'ultime réunion le 18 juin.
2. Remarques internes.
3. Nouveau dossier.
4. Consultation des services (DDE : 2 mois pour faire une synthèse)
5. Enquête publique (mise en consultation du PLU idem à 3+ note des services + notes municipales)
6. Rapport de l’enquête publique et accord du préfet (ou retoqué)
7. Vote en conseil municipal (= mise en application du PLU à compter de ce vote)

C'est l'amendement Dupont qui régit les aménagements aux entrées de bourg (Retrait de 50 m aux entrées de bourg pour qualité aménagement entrée de bourg ...). C'est un outil que la DDE connait très bien.

Les éléments géographiques et paysagés sont identitaires de St Martial d'Artenset, commune en fond de vallée. S’inspirer des réseaux fluviaux pour l’urbanisation et les cheminements. / S’appuyer sur ces éléments identitaires est économique (Approche paysagère = approche économique). / Avoir une approche fonctionnelle, en termes d'accessibilité aux différentes zones d’hâbitats, d'économie pour les irriguer, revient souvent à suivre les cours d'eau / En profiter pour aménager des cheminements "verts" ?

Autour des bourgs se pose la question de la taille des parcelles:
400/600 m2 aux abords immédiats = petite parcelle à proximité du centre bourg, des services.
2000 à 2500 plus loin = de plus en plus grande parcelle en s'éloignant.

Il est de plus en plus nécessaire d'intégrer l’intercommunalité dans les équipements, dès la phase programmation pour s'inscrire dans des besoins concernant l'intercommunalité.

Inscrire dans le zonage une volonté forte de l’aménageur. Penser à la création d’espaces verts avec les lotissements.
Ligne de crête = covisibilité.

Prendre contact avec la commission cantonale pour qu’elle donne son avis en ce qui concerne les terres agricoles.

Le commissaire enquêteur est nommé par la préfecture.

samedi 7 juin 2008

Un Totem de déchets

Le 5 juin 2008 une collecte de déchets a eu lieu comme prévu dans le lit de l'Isle. En fait pas exactement comme prévu : la rivière est en crue. Les férus canoïstes que nous sommes ne s'estiment sur la berge pas capables d'affronter l'énergie soudaine des flots grondants et écumants. La collecte fut donc faite, pépère, à pied. Elle fut géographiquement limitée aux abords du Moulin du Duellas.
Pour marquer cet évènement, sensibiliser la population fréquentant la rivière, comme décidé lors de son AG du 4 mai 2008 Samad'A conserva "soigneusement" ces déchets pour en faire quelque-chose. On décida de se retrouver le samedi 7 juin à 10h, pour réaliser un témoin de cette pollution de la rivière, de la négligence, l'insouciance pour ne pas dire l'inconscience des promeneurs.
Samad'A décida d'en faire un Totem, tout simplement en clouant sur un grand mat tous ces déchets. Samad'A s'appuie en cela sur "Totems-tu tes déchets ?", un projet réalisé par Mélodie Coutou, une artiste écologique et intervenante en Education Relative à l’Environnement (ERE). Le Totem, emblème des Premières Nations, représente pour les peuples autochtones une entité fièrement érigée pour préserver leur culture, leur héritage. Tel n'est-il pas le propos de Samad'A pour notre patrimoine naturel?
Au Moulin donc l'on peut voir ce Totem. A coté, en cartel, un grand panneau, trouvé de même dans la rivière, convie les visiteurs à participer à ce projet; tout un chacun peut associer, adjoindre mots ou dessins à ce conglomérat, à ce tas de déchets cloués.

  

jeudi 5 juin 2008

Journée de l'environnement

Le 5 juin 2008 c'est la journée nationale de l'environnement. A cette occasion, le club de canoë de Montpon Ménéstérol a prévu ce jour, pour entamer sa saison 2008, une descente en canoë avec des volontaires pour collecter les déchets éventuels qui se seraient accumulés dans la rivière au cours de l'hiver. La communauté de Communes Isle et Double s'est associée au projet. Samad'A spontanément s'est joint à cette initiative. Rendez-vous est donné à 9h à Bénévent, déjeuner au Moulin, après-midi descente vers Montpon.

Si le nombre de volontaires est important, les équipes pourront se répartir entre la matinée et l'après-midi.

samedi 31 mai 2008

31 mai 2008 : Samad'A en com. Bâtiments-voirie.

Vincent BECHEAU et Dominique LECONTE ont été "priés de bien vouloir assister à la réunion de la commission bâtiments-voirie qui a eu lieu le 31 mai 2008 à 10h à la salle de réunions" en mairie. A l'ordre du jour : Travaux bâtiments, travaux voirie, questions diverses. Les dossiers suivants ont été abordés :

1. Assainissement
Les travaux de la tranche 1 suivent leur cours. Le terrassement est réalisé, et bien, de belle facture, en vue de l'implantation de la centrale d'épuration. Vincent Archambeaud, responsable de ce dossier, dit : "Il faut aller voir."
2. Agrandissement du hangar des cantonniers
La commune a acheté des terrains (environ 1000 m2) limitrophes de celui accueillant l'actuel hangar. Un agrandissement est projeté sur ce site. Une esquisse du cabinet d'architecte Bourdon / Besse circule.
Samad'A se demande si l'actuel emplacement est le bon (because gênes pour les voisins en termes de bruits, odeurs des carburants, manutentions diverses ...), et propose, soit de l'implanter à l'entrée du bourg pour faire un signal, soit de le mettre sur la zone d'activité. Proposition refusée par tous pour causes avancées de sécurité, de coût et d'esthétique peu adaptée à l'entrée d'un bourg, et cela malgré l'approbation par un membre de la commission (voisin du site) en ce qui concerne les gênes.
Samad'A demande par ailleurs si le matériel ne pourrait pas être géré au niveau Isle et Double. la réponse est fiscale : ceci impliquerait une augmentation de la fiscalité sur St Martial d'Artenset.
Il est envisagé de l'équiper avec du photovoltaïque. Les avis sont partagés.
3. Aménagement des places.
Un plan DDE circule de main à main. Constat :moins de parking, moins de diversité d'usages ... Le plan ne plait pas vraiment. Samad'A souligne qu'il faudrait peut-être consulter les riverains.
4. Salle des fêtes.
Elle est envisagée loin des zones d'habitation pour éviter les gênes sonores. Parking à envisager proche de la 89.
5. Construction d'une gendarmerie.
A voir pour s'orienter vers un projet "écologique".
L'actuelle gendarmerie serait transformée en siège pour la communauté de Communes Isle et Double.
6. Point divers
Le projet de rond point vers chez Grégoire semble vouloir avancer.
Il y a des fossés à buser. Voir pour le faire avec des buses plastiques plutôt qu'avec du béton, ce nouveau matériau ayant une espérance de vie à priori meilleure. Samad'A pense que ce point mériterait d'être précisé, non seulement en terme d'espérance de vie car, ce matériau étant nouveau on ne sait pas vraiment, et ensuite, regarder son bilan écologique. A suivre.
Divers menus travaux et divers besoins d'achats d'outillage occupent la fin de la réunion.

mercredi 14 mai 2008

Samad'A est enregistré

Suite à l'envoi au préfet de notre requête en inscription au registre des associations, Samad'A est enregistré sous le numéro d'identification WALDEC : W243002480, à la date du 14 mai 2008.
Cette inscription est parue au Journal Officiel des Associations le 24 mai 2008, sous ne numéro d'annonce N° 367, et sous le numéro de parution 20080021.

mardi 13 mai 2008

13 mai 2008: Samad'A en Com. PLU

RAPPEL : un PLU, c’est la traduction formelle d’une vision globale du devenir de la ville. Normalement la programmation est au moins sur 15 années. Au centre doit y figurer le PADD, Projet d'Aménagement et de Développement Durable, qui définit, dans le respect des objectifs et des principes énoncés aux articles L. 110 et L. 121-1, les orientations d'urbanisme et d'aménagement retenues pour l'ensemble de la commune.

13 mai 2008 : baptême de Samad'A en commission à St Martial d'Artenset! Samad'A siège pour la première dans une telle réunion, en l'occurrence, la commission PLU.
Et ça commence bien! Le vidéo projecteur de URBAM, cabinet d'urbanisme en charge de l'élaboration du PLU pour St Martial, est en panne. On se rabat sur des photocopies en noir et blanc ... cartes difficiles à lire. Enfin! Mlle Annabelle Delage, une des deux filles de ce cabinet, exposa d'abord longuement son projet. Nous suivons tant bien que mal sur nos photocopies. Puis, arrivée à la fin, elle proposa un tour de table. Venant le tour de Samad'A, via Vincent BECHEAU, celui-ci commença à exprimer des réserves, argumentées, quant au projet de lotissement dénommé Tauzillade. Il provoqua alors l'ire de Max, Monsieur le Maire, qui, l'interrompant, se lança dans une diatribe sur la dimension collective du PLU, celui-ci devant ne pas prendre en compte les intérêts privés. Samad'A resta coit le reste de la réunion, comme si, lors de ce baptême, il avait bu la tasse....
Quasiment coit car Samd'A posa une ultime question. Celle-ci concerne un parcelle agricole appartenant au domaine de Puymartin. Elle est actuellement classée en Zone A (agricole). "Pourquoi cette parcelle n'est-elle pas classée en zone AU (A Urbaniser), le PADD préconisant la densification du bourg et cette parcelle dessinant sur le plan une énorme "dent creuse" au centre de l'ensemble bourg / Lotissement de La Quoi?" Monsieur le Maire nous répondit que des promesses avaient été faites au riverains et que ceci n'était donc pas envisageables. Nous n'en saurons pas plus, notamment sur la nature de ces promesses, afin d'apprécier si celle-ci relève d'intérêt privés ou collectif (nous avons appris notre leçon), et qui, de la commune via son conseil municipal, du Maire ou du Candidat Maire, fit ces promesses et, à qui ? Ce point nous semble des plus important à préciser, d'autant plus que cette parcelle est limité à l'ouest par un des cours d'eau secondaire irriguant la commune du nord au sud et donc, qu"un cheminement doux pourrait être envisagé sur sa rive orientale, déjà à ce niveau.

Alors, malgré la pommade que Mr Le Maire nous passa sur le parvis de l'église à la sortie de la réunion, dont la teneur vous est tue par respect du au premier magistrat de la commune, suit l'analyse que nous faisons, à chaud, de ce projet de PLU.

A. Pour les grandes lignes, le diagnostic est établi sur des bases anciennes (de quasiment 10 ans). Pour l'instant, en l'état, en s'appuyant sur des exemples concrêts, Samad'A peut faire remarquer que ce PLU ne prend pas en compte :

1. Le renforcement des compétences de la communauté de communes Isle et Double (CCID)
Où l'entité géographique de la CCID transparait-elle dans ce PLU? Quelle place lui est donnée, quand bien même elle gère le moulin du Duellas? Par exemple, comment ce lieu s’articule-t-il , en termes de circulations vélos et piétonnes avec la communauté de communes Isle et Double ? Envisager d'élargir l'actuelle voie d'accès est-ce une solution pertinente et n'y aurait-il pas des alternatives? Traverser l'Isle ?
Une circulation "verte", "douce", ne serait-elle à à envisager, perpendiculairement au réseau routier, par exemple décalquée sur le réseau fluvial secondaire?
Tous les équipements en projets (Salle des fêtes, places, hangar cantonnier, modification sur écoles, lotissements .....) ne doivent-ils pas maintenant intégrer, au moins, un débat intercommunal?

2. Le développement de l'agriculture biologique, des biotopes, alliée à une prise de conscience environnementale de la population.
L’espace agricole, entre 89 et Isle, bien qu'en croissance au niveau surface de foncier affectée à des activités biologiques et à de la regenérescence naturelle, n’est pas pérénisé. Nous avons pourtant un "avis écrit" par Monsieur Mazière de la DDA à ce sujet. A long terme, sous 15/20 ans seulement, le Lotissement Tauzillade n'engage-t-il pas une continuité urbaine du Duellas au bourg? L'actuel ensemble agricole entre Isle et 89 se retrouve coupé en deux. Tout le monde sait que le mitage et la croissance urbaine sont un grand mal pour la diversité biologique. Doit-on sacrifier cette entité agricole pour les générations futures, celle-ci étant peut-être maintenant la plus belle que l'on puisse rencontrer maintenant en remontant la rivière ... depuis Libourne? ...

3. Projet autour de Puymartin
La perspective de rachat (nouvel élément) de Puymartin ne change-t-il pas radicalement la donne ? A terme, ne peut-on imaginer alors la création d’une autre (grande) place, vers Puymartin, la place du village actuelle pouvant devenir la place des écoles et de l’église ? cette place ne pourrait-elle pas voir alors quelques équipements collectifs y siéger ?
Pour le bourg, ne doit-on pas passer de la notion de lotissement vers celle de quartier ? Créer un nouveau quartier, articulé au bourg, plutôt que créer un lotissement, replié sur lui en "impasses"? Et ainsi par exemple, au lieu de manger une grande partie de l'actuelle réserve foncière communale avec le projet de lotissement dit Tauzillade, tenter de se développer dans la continuité de l'actuel bourg, à proximité en cohérence avec le réseau routier existant et en retour, conserver de cette réserve foncière pour les générations futures ?

4. Projet autour des Marquineaux
Avec la nouvelle possibilité de rachat de 50 Ha à ASF (Société des Autoroutes), quelque soit l'entité, commune ou intercommunalité, qui se porte acquéreur, cet ensemble naturel boisé ne va-t-il, ne doit-il pas peser fortement sur le Plan Local d'Urbanisme, le structurer? Les cheminements "doux" évoqués en dialogue avec le réseau fluvial secondaire, ne pourraient-ils pas y trouver un ancrage?

B. Le PADD n'a pas la place centrale qui lui revient. Nous développerons ce point via un commentaire en suivant.

C. L'absence d'une vision à long terme, déjà pressentie lors de la première commission (17 octobre 2005), confère à ce PLU, et notamment son zonage, une dimension bien plus conjoncturelle que structurelle, c'est à dire soumise aux intérêts privés, intérêts privés par exemple de la commune dans la perspective du seul mandat en cours.

Comme l'a dit un élu, " ... nous on doit faire ce qu'on a promis aux élections. On ne peux pas penser à dans 20 ans". Avec un peu de taquinerie, on pourrait mettre cela sous la belle moyenne d'âge de nos élus, ce bel âge comme chacun le sait n'étant pas propice aux projets à long terme! Permettez-nous, Samad'A compte le plus jeune des membres siégeant en commission... Quoi qu'il en soit, Samad'A pèsera pour que l'on voie à plus long terme, pour nos enfants, petits enfants et suivants, pour l'environnement social, naturel, culturel et économique que l'on se doit de transmettre.

mardi 6 mai 2008

Samad'A s'est constitué en association de type 1901

Le 4 mai 2008, le Collectif Samad'A réuni au complet chez Mari-José Rieupet, est devenu une association de type 1901. En suivant les statuts tels qu'adoptés lors de cette assemblée constitutive.

Article 1er : Nom
Il est fondé entre les adhérents aux présents statuts une association régie par la loi du 1er juillet 1901 et le décret du 18 août 1901, ayant pour nom:
 «Saint Martial d'Artenset - Environnement Services Publics» SAMAD’A.
 Article 2 : Buts
L’association a pour but, dans une démarche écologique et participative, la protection de l’environnement, la qualité de la vie, la maîtrise de l’urbanisme, la lutte contre toutes les formes de nuisances environnementales et d’atteinte au milieu (air, eau, sols,..) , et contre les risques sanitaires, environnementaux, naturels, technologiques, dans la ville de SAINT MARTIAL D’ARTENSET, la Communauté de communes "ISLE – DOUBLE" (créée le 29/12/1995)  et les communes riveraines. L’association a également pour but d’intervenir dans les domaines de la qualité et le bon fonctionnement des services publics locaux, la promotion et l’utilisation des moyens de démocratie participative, la collecte d’informations communicables, la diffusion de celle-ci, en agissant envers les intéressés, les populations, les acteurs locaux et régionaux, les administrations et services publics concernés.
Article 3 : Siège social
Le siège social est fixé à SAINT MARTIAL D’ARTENSET, chez Madame Marie-José Rieupet, Lotissement la Quoi, 24700, Saint Martial d’Artenset. Il pourra être transféré par simple décision du conseil d’administration, la ratification par l’assemblée générale sera nécessaire.
Article 4
L’association se compose uniquement d’adhérents.
Article 5 : admission
Pour faire partie de l’association, il faut être agréé par le conseil d’administration, qui statue lors de ses réunions, sur les demandes d’admission présentées.
Article 6 : adhérents
Sont adhérents ceux qui sont à jour de leur cotisation ou ont pris l’engagement de verser annuellement celle-ci.
Article 7 : Radiations
La qualité de membres se perd par : démission, décès, radiation prononcée par le conseil d’administration pour non paiement de cotisation ou motif grave, l’intéressé ayant été préalablement invité par lettre recommandée à se présenter devant le conseil d’administration.
Article 8 : Ressources
Les ressources de l’association comprennent : les cotisations, les subventions de l’Europe, de l’Etat, des départements ou des communes, ou de tout autre organisme.
Article 9 : Conseil d’Administration
Le conseil d’administration est composé d' un président, un trésorier (e), auxquels peuvent être associés un à 5 administrateurs-secrétaires selon décision de l’assemblée générale annuelle. Le conseil étant renouvelable au tiers chaque année par l’assemblée générale, sauf tacites reconductions pour une même durée d’année en année. Le conseil d’administration se réunit une fois au moins tous les six mois, sur convocation du Président, ou sur demande du quart de ses membres. Les décisions sont prises à la majorité des voix, en cas de partage, la voix du président est prépondérante. Nul ne peut faire partie du conseil s’il n’est pas majeur. Les membres du Conseil d’Administration ne peuvent recevoir aucune rétribution à raison des fonctions qui leur sont confiées. Le patrimoine de l'association répond seul des engagements contractés en son nom, sans qu'aucun des membres actifs ou des administrateurs puisse être personnellement responsable de ces engagements.
Article 10 : Pouvoirs
Le Président représente l’Association dans les actes de la vie civile et dans les actions en Justice, tant en demande qu’en défense, dont il a l’initiative aux fins d’œuvrer à l’un des objets visés à l’article 1, à charge de rendre compte périodiquement au Conseil d’Administration et à l’Assemblée Générale.
Article 11 : Assemblée générale ordinaire
L’assemblée générale ordinaire comprend tous les adhérents à jour de leur cotisation, et se réunit chaque année. Quinze jours avant la date fixée, les adhérents sont convoqués par les soins du secrétaire et l’ordre du jour est indiqué sur les convocations. Le président assisté des membres du conseil, préside l’assemblée et expose la situation morale de l’association. Le trésorier rend compte de la gestion et soumet le bilan à l’approbation de l’assemblée. Il est procédé, après épuisement de l’ordre du jour, au remplacement par bulletin secret des membres sortants.  Les décisions sont prises en Assemblée Générale Ordinaire sur la base d’une majorité de 50% des suffrages exprimés.
 Article 12 : Assemblée Générale Extraordinaire
Si besoin est, pour toute modification des statuts, ou sur la demande de la moitié plus un des membres inscrits, le président peut convoquer une Assemblée Générale Extraordinaire, suivant les formalités prévues à l’article 11. Les décisions sont prises en Assemblée Générale Extraordinaire sur la base d’une majorité de 60%  des suffrages exprimés.
Article 13 : Règlement Intérieur
Un règlement intérieur peut être établi par le Conseil d’Administration qui le fait alors approuver par l’assemblée générale. Ce règlement éventuel est destiné à fixer les divers points non prévus par les statuts, notamment ceux qui ont trait à l’administration interne de l’association.
 Article 14 : Dissolution
En cas de dissolution prononcée par les deux tiers au moins des membres présents à l’assemblée générale, un liquidateur est nommé par celle-ci et l’actif s’il y a lieu est dévolu conformément à l’article 9 de la loi du 1er juillet 1901 et au décret du 16 août 1901.

lundi 5 mai 2008

Rebaptisons Saint Géraud des Corps Saint Géraud Décor

ATTENTION ! ce billet est un avertissement à celle ou celui qui viendrait à croiser un des bourgs mitoyens de St Martial d'Artenset, le plus petit du Canton de Villefranche de Lonchat, Saint Géraud des Corps, ainsi nommé jusqu'à ce jour car parait-il on y jeta les dépouilles des lépreux quand la grande lèpre tua de par chez nous! Pour, sûr, un choc l'attend ! ME CO NAI SSA BLE !!!!! Combien vont se demander: "Mais où suis-je"? Combien vont soudain se croire atteints de la maladie d'Alzheimer? La "Disneylandisation" de ce croisement qui accueille une dizaine d'humbles masures est accomplie. Alors, histoire de ne pas casser l'erre du chaland qui passerait par ce bourg, non pas en prévention sanitaire mais parce que ce bougre a sûrement des sous à dépenser sur place, voici comment ce tour de magie s'opère.

D'abord, de tous bords, des kilomètres de bordures en béton imitation pierre naturelle, neuves blanches de blanches, "Style XVIII°" (croyons "Oh" inscriptions figurant sur l'emballage des palettes) distribuent maintenant des allées piétonnes. Elles partagent de façon équitable l'espace public dans un souci très urbain. Nous supposons! Le monument aux morts et le mémorial à la mission de 1898 se retrouvent ainsi, comme sur un parcours de mini-golf, deux objets exotiques au centre d'un tronçon formidable, grandiose, stupéfiant. Le tracé semble inspiré d'une des œuvres de la grande prêtresse déconstructiviste, Zaha Hadid. Nous suggérons aux handicapés de commencer par tester ce parcours. Tout est pensé pour eux. Quelques acrobaties s'imposeront toutefois. Et pour ceux qui sont casse-cou, on peut le faire les yeux fermés, des dalles tactiles rythment ces cheminements. Tout ça c'est la loi il est dit!
Ensuite des massifs végétalisés soulignent ces allées d'un fort trait de un mètre de large pour la plus grande sécurité de la liesse des piétons qui pullulent à St Géraud. Nous supposons! Allées et massifs, multipliés, hiérarchisées, accompagnent en redondantes cacophonies la D33, LA route qui traverse le bourg. Elle est ici un beau ruban noir dont la profondeur est mise en abîme par la blancheur des bordures béton imitation pierre qui la délimitent. Ces "bandes servantes", route et végétation et allées piétonnes, sont plaquées en bruyants accords, bègles. Elles occupent tout l'espace public et le morcellent. En ce moment, nuitamment, les chevreuils testent le catalogue fourni du pépiniériste qui sévit, discrètement : la terre est occultée par un épais plastique vert, couleur nature. Ils ne risquent pas de laisser d'empreintes!
Puis un pigeonnier, aux proportions de poulailler landais, sur quatre colonnes au galbe sensuel, bien que très à l'étroit, fait le coq au centre d'un bassin tout en courbe pouvant se réclamer du plus fastueux effet baroque. Tout volatile qui souhaiterait y quérir quelque boulin supputé est tenu à distance par des cascades d'eau jaillissant des planches d'envol! Na! L'ensemble est en béton imitation pierre naturelle, vrai colombage et vrai briquou, tuiles patinées à l'ancienne, et riche tapis de pavés béton imitation pierre naturelle patinée judicieusement disposés en un dessin d'une exquise symétrie. Pour ceux qui aurait des doutes quant à la nature de cet appendice architectural, sur le mur devant lequel il pavoise, est inscrit, dans une stupéfiante typographie style far-west : "Le Pigeonnier" ... Ce qui n'est pas sans rappeler ce fameux tableau de Magritte représentant une pipe et sur lequel est écrit : "Ceci n'est pas une pipe".


Cette inscription joue par ailleurs le rôle du titre dans une grande fresque en trompe-l'œil qui occupe tout ce mur d'arrière plan du faux vrai faux pigeonnier. Il siège dans un cartouche fausses planches peintes vieux blanc assemblées rainures languettes, avec un pourtour rehaussé d'un filet vert amande, le tout ayant des angles abattus en quart de rond intérieurs, un panneau style saloon chic, ce qui permet d'augurer les plus sanglantes bagarres dans la salle des fêtes, vrai fonction du vrai bâtiment. Ce faux panneau est maintenu sur le faux mur en colombage par deux faux clous en faux fer forgés, non-galvanisés si l'on en croit les fausses coulures de rouilles. Il est judicieusement ancré en haut au centre de l'œuvre mais les deux pointes peintes sont étrangement positionnées non pas sur les bois du faux colombage mais sur le faux appareillage maçonné. (Note du pèlerin: "Ce titre est incompréhensible. Somme-nous à "Le pigeonnier" ou à "St géraud des corps"?) Le dessin ainsi titré, construit au cordeau dans la plus pure tradition de Filippo Brunelleschi, représente un bâtiment qui allie en une composition empreinte d'historicité une partie en authentiques pierres en bossage rustique, une autre au centre en faux colombage avec remplissage briquous rouges jointoyés apparents et, à droite, un mur en pierre style mur décrépi et jointoyé pierre apparente avec appareillage d'angle en pierres équarries. En rez de chaussée, à gauche, un point de fuite s'immisce par une porte entrebaillée vers un intérieur des plus ténébreux. A droite, un dédale de colonnes en pierres, de section carrée avec chapiteau reproduisant les vrais colonnes en béton imitation pierre naturelle de la vraie salle des fêtes (dont ce mur est un des vrais cotés), se développe en un grandiose déambulatoire. Cette perspective, en contre-plongée, admirablement bien construite, s'épanche sur une représentation de l'ancienne école, bâtiment Jules Ferry typique, souvenir d'une certaine idée de la république. Elle est coiffée, sans doute pour l'occasion, de tuiles toutes rajeunies. On cligne des yeux. On regarde ... On essaye de faire se caler la vraie école et celle en trompe-l'œil mais ..... curieusement, quelque-chose cloche. Oui, le colombier rouge, COLOMBUS, un projet des habitants de cette école, Les Bécheau-Bourgeois, a disparu... C'est le fait du Prince doit-on se résoudre : l'artiste explique que Monsieur le Maire demanda de "ne pas le reproduire"... Pour conclure, car il faut bien s'arrêter, laisser à chacun le plaisir de découvrir la glycine toujours en fleurs, les vaches immobilisées, le pigeonnier de façade doublant le faux se trouvant en vrai au sud de la salle des fêtes, sans oublier l'incontournable véritable fenêtre deux ventaux en Polychlorure de vinyle (PVC) conférant au tout une pincée fort osée de modernité. Dieu s'en réjouit... nous noterons que des fragments de ciel, de facture plus proche de ceux peints par Giotto di Bondone (ou Ambrogiotto di Bondone) que par Joseph Mallord William Turner, viennent finir d'enjouer les espaces laissés vacants par cette architecture remarquable en bossage rustique, pierres jointoyées, briquous et ossature bois intimement unis pour l'éternité.
Des édicules rustico-urbano-commerciaux accompagnent par-ci par-là ces divers aménagements paysagés. Voilà pour les principaux. Un vrai puits hors service, maçonnerie restaurée en pierre apparente jointoyée avec un couvercle en vrai béton, équipé d'un faux système de puisage lui-même enquillé dans un ouvrage de charpente des plus catholiques en vrai chêne massif, couvert de tuile style ancien , laisse sur sa soif. De l'autre coté du ruban noir, une halle aux commerces, identique à celle qui n'a jamais existé, sur des bois de chêne, des vrais de vrais, d'une section digne des plus imposants et puissants ouvrages de Vauban, embouche en retrait un fond de bout de terrain et, au passage, coince, taquin, contre la limite de la parcelle, un pauvre abri qui a vraiment du mal à trouver sa place.. Cet abri, d'arrêt de bus en fait, en colombage, briquou apparent et tuiles patinées reçoit un véritable téléphone public. Trois bornes en béton imitation pierre naturelle cylindro-conique à dessus plat et embase de section carrée cadrent l'esplanade devant la salle des fêtes. Enfin, un banc en béton imitation pierre naturelle trouve place en un angle qui permet tout à loisir d'observer tout, absolument tout le village.

Mais, le problème de tout ce taffe, ce sont les habitants, corps, en chair et en os. Ah c'est beau, pour être beau c'est beau. Mais l'un n'a plus l'espace devant chez lui pour se tenir à l'ombre et au frais : le goudron a chassé l'arbre et les margelles XVIII° contraignent les déplacements. Tous ont perdu la possibilité de se garer à moitié sur le bas-coté à moitié sur la chaussée, aux abords de leur massure, que le voisin s'arrête sans gêne et de papoter de ci de là voiture là ou l'on veut. Finies ces mauvaises habitudes sur la D33 à St Géraud! Le cantonnier quant à lui reprend du service de plus belle. Les sols blancs imposent le port des lunettes de soleil, et même que la lumière à l'intérieur de certaines maisons n'est plus supportable à certaines heures de la journée. Les hirondelles ne peuvent plus chier tranquilles et craignent pour leur progéniture. Les chevreuils eux expérimentent des végétaux exotiques et les chasseurs craignent des effets secondaires. Enfin les enfants qui attendent le bus découvrent les joies de la pluie quand il pleut : aller sous l'abri de l'autre coté de la rue ce serait s'exposer à se faire écraser par le bus devant lequel on est amené à traverser pour le prendre. Et les pigeons? Où sont les pigeons alors? Qui sont-ils ? Le bourg est occupé. St Géraud est devenu "Un village bord de route" comme le disait un de ces enfants. La simplicité qui habitait ce bourg a cédé à l'emprunté au double, à la tromperie, l'imposture, l'imitation, le faux à l'exception c'est vrai du téléphone et de la fenêtre PVC. Alors, nous avons décidé de rebaptiser St Géraud des Corps Saint Géraud Décor... Deux pigeons, qui ne chient pas, qui ne roucoulent pas, éternellement distants l'un de l'autre, rehaussent, figés dans la terre émaillée, chacun un des épis de toit qui coiffe la halle de Vauban, identique à celle qui n'a jamais existé.

Quel passé nous a-t-on imaginé pour mériter cet avenir? Quels pouvoirs, là bien réels, étaient en place en ces temps reculés? Droit de cuissage ? Supplices des hérétiques? Peine de mort à tout va et compagnie? De quelle nostalgie, et donc modèle, sommes-nous alors en train de devenir les sujets?

dimanche 4 mai 2008

AG Samad'A du 4 mai 2008

Le 4 mai 2008 Mari-Jo, Delphine, Anne-Lise, Nathalie, Dominique Gaël, Gérard et Vincent se sont retrouvés chez Marie-Jo. Les personnes présentes se sont réunies en assemblée générale constitutive pour décider la création d’une association. La présidence de la séance est assurée par Monsieur Dominique LECONTE. Il rappelle les points inscrits à l’ordre du jour, à savoir :
1. Création de l’association
2. Présentation, discussion et adoption des statuts
3. Election des membres de la direction
4. Fixation du montant des cotisations
5. Projets d’activités
6. Divers

1. Constitution de Samad'A en Association 1901
Tel que prévu lors de l'AG du 17 mars 2008, il est procédé à la création de l'Association Samad'A soit :
A l’unanimité des personnes présentes, il a été décidé la création de l’association dite :
Association : SAINT MARTIAL D’ARTENSET –ENVIRONNEMENT- SERVICES PUBLICS SAMAD’A
dont le siège se situe : Chez Mme Rieupet, Lotissement la Quoi, 24700, St Martial d’Artenset

2. Présentation, discussion et adoption des statuts
Le président de séance donne lecture des statuts. Après discussion, les statuts sont adoptés à l’unanimité.

3. Election des membres de la direction :
Le président de séance sollicite les candidatures en vue de composer la direction. Il rappelle que conformément à l’article 9 (neuf) des statuts, la direction est composée de trois membres au minimum, élus par l’assemblée générale à la majorité des voix et en cas de partage, la voix du Président est prépondérante.
Après rappel de ces dispositions, il est procédé à l’élection des membres. Le vote est exprimé comme suit :
Président : Monsieur Dominique LECONTE, 7 voix
Trésorière : Madame Marie-José RIEUPET, 7 voix
Secrétaire :Monsieur Gaël MATTHEY DE L’ENDROIT, 7 voix
Secrétaire administrateur 1 : Monsieur Vincent BECHEAU, 7 voix
Secrétaire administrateur 2 : Madame Nathalie GUILLAUMARD, 7 voix
Secrétaire administrateur 3 : Madame Delphine BASTARD, 7 voix

4. Fixation du montant des cotisations
Après discussion, le montant de la cotisation de base est fixé à 5€.

5. Projets d’activités.
Après exposés par chacun des faits notables advenus depuis l"la veste" et notamment lors de la tenue des premières commissions communales, Samad'A réaffirme son but d'être acteur sur et pour notre environnement et précise :
- que sa démarche est citoyenne et que même si certains membres sont propriétaires sur la commune nous affirmons que c'est bien en tant que Samadiens que nous siégeons dans les commissions.
- qu'il faut rapidement mettre en œuvre la diffusion de l'information concernant la commune.
- qu'il faut exprimer notre opinion sur l'avenir environnemental de Saint Martial d'Artenset.
- qu'il faut donc réorganiser et réactiver le blog.
- que nous devons faire des propositions à long terme.
- que nous devons poursuivre dans les commissions.

D'un commun accord, malgré des adversités ponctuelles auxquelles chacun "se promet" de "s'habituer", il est décidé de maintenir une présence active dans les commissions. Pour asseoir nos interventions, il est décidé, chacun pour le secteur dont il est délégué, de s'appuyer sur des collectes d'informations, d'expériences, extérieures à la commune.

Il est présenté pour finir, pour le 5 juin 2008, journée nationale de l'environnement, le projet d'une collecte de déchets dans l'Isle. Cette initiative revient au loueur de canoës de Montpon, pour engager sa saison, avec le soutien et l'accompagnement de la communauté de Communes Isle et Double.
Après discussion, il est décidé à la majorité de participer à cet événement, mais sans communication particulière, cette initiative relevant de l'Isle et Double.
De plus il est décidé, le 7 juin 2008, une marche (organisée par l'Association des Marcheurs) devant se terminer au Moulin avec un repas, de se retrouver ce jour là pour réaliser une "sculpture" avec ces déchets, et de solliciter les marcheurs pour déjeuner avec eux.

6. Divers.
Tous les papiers de l'association sont conservés au siège social de Samd'A, avec une copie de sécurité chez Vincent
Marie-Jo se charge de prospecter auprès des banques (NEF, Crédit mutuel, Crédit Agricole) pour ouvrir un compte au nom de Samad'A.
Vincent prend en charge la conception et l'édition des cartes d'adhérent à réaliser sur un matériau recyclé.
Marie-Jo se renseigne en ce qui concerne la contractualisation d'une assurance RS et/ou autre si nécessaire.
Delphine et Marie-Jo proposent de commencer à regarder pour la formulation d'une demande de subvention auprès de la mairie, estimée à 2500 €.
Vincent se charge de formuler auprès de la mairie sur le modèle CADA une demande de transmission des compte-rendus de conseils municipaux sous forme numérique pour une mise en ligne sur le blog, ce dernier point n'ayant pas besoin d'être précisé.

mardi 15 avril 2008

Demande convoc. com. presse

En suivant, copie de la lettre adressée par le représentant Samad'A dans la commission presse (Vincent BECHEAU à Monsieur le Maire.

Saint Géraud de corps le 14 avril 2008
OBJET : Convocation de la commission externe "Information, Presse"

Monsieur le Maire,

Vous serait-il possible de convoquer la commission communale externe " Information, presse" ?

ORDRE DU JOUR 1. Se présenter, faire connaissance.
2. Prise de connaissance des travaux antérieurs de la commission (Externe et Interne)
(Si possible consultation des rapports antérieurs de cette commission (Ext. et interne)
3. Projets envisageables
4. Relations commission interne "Information, presse, communication" et commission externe "Information, Presse" (*)
5. Définition d'un calendrier de réunion
6. Désignation d'un rapporteur

LIEU, JOUR et HEURE
LIEU : en mairie, si cela convient aux autres membres
JOUR : dans les meilleurs délais, sauf un mercredi en ce qui me concerne
HEURE : selon le souhait de notre doyen

Vous remerciant d'avance, bien cordialement votre,

Vincent Bécheau
Collectif Samad'A
(*) Est-il possible pour cet ordre du jour de convoquer en sus un ou des représentants de la commission interne Information, Presse, communication?

mardi 8 avril 2008

AG Samad'A du 7 avril 2008

Définitions d'objectifs généraux
A. Envisager nos participations respectives dans chacune des commissions.
B. Action dans la commission environnement.
- Faire connaissance, se présenter, échanger contacts (adresses postale et électronique)
- Découvrir et apprendre le mode de fonctionnement des commissions
- Prendre connaissance des travaux en cours
- Engager des ouvertures (cf. ci-dessous) en termes de méthodes et de projets
- Définir un calendrier de principe pour les réunions
D. Provoquer la première réunion de chacune des commissions
C. Définir relations Samad’A / Com. Environnement / Com. simples
E. Envisager les projets qui seront soutenus et portés par Samad’A
Samad’A se veut ainsi :
- un lieu d’expérimentation, de test et de tremplin pour des actions environnementales
- un lieu de découverte (ex : proposition de visite de projet HQE)
- un lieu de transmission

Commission environnement
A. Commencer par un diagnostique environnemental communal
B. S’ouvrir vers :
- des partenaires avec lesquels on pourrait travailler (CAUE, CG24 …)
Ex : Les axes stratégiques de lʼAgenda 21 Territorial en Dordogne sont :
1. Renforcer et améliorer la qualité et le niveau de vie.)
2. Encourager et soutenir la participation et lʼinitiative citoyennes.
3. Protéger et valoriser les ressources naturelles et le patrimoine culturel.
- communes déjà engagées dans une démarche environnementale
C. Identifier à priori des projets :
- à court terme (arbres, fossés, …..)
- à long terme (turbines au Duellas, énergie renouvelable pour bâtiments communaux (Ex : Lien vers accompagnement pour développement d'énergies renouvelables : http://interventions.aquitaine.fr/article588.html)
Note vers l'intercommunalité : " Il faut avoir toute la structure globale du territoire en tête pour dessiner le local, dans une relation constante entre le micro et le macro – entre projets ponctuels (intensifs) et grande échelle (projets extensifs). " (Nuno Portas)

Commission bâtiment et voirie
A. Réaménagement de la place du bourg
- Obtenir ou voir les plans
- Contact Maître d’Oeuvre
- Provoquer une rencontre avec les riverains
- Proposer de équipements / Aménagements d’agrément (bac, terrain de boules, cuisine urbaine …….)
B. Lotissement
Passer de la notion de projet Lotissement à celle de Projet «Quartier» ((Ex : le quartier Latin), par exemple un quartier Puymartin incluant habitat et équipement collectifs
C. La nouvelle salle des fêtes
D. Les martineaux

Commission vie culturelle
A. Contact associations
Proposition de MJ pour établir le lien avec les associations. Il serait bien d'obtenir un petit laïus pour entête de billet (photos s'ils veulent). Les actualités peuvent se faire dans les commentaires. Inversion dans le mode de publication sur le blog.
B.Vie de la bibliothèque
Projet de bibliothèque ?

Commission communication
A. Discussion autour des notions de démocratie participative
B. Un blog pour Samad’A.
Contenu de ce blog :
1. Vie du conseil municipal >>>> Obtenir les infos en fichier numérique
- Ordre du jour du conseil municipal (à obtenir en ficher numérique)
- Compte-rendu de conseil municipal (à obtenir en ficher numérique)
- commentaires sur les conseils.
- Notes concernant les rendez-vous dans les Commissions
2. Vie communale
- Info sur les associations
- Infos sur des évènements sur la commune
- Infos sur des évènements sur l'intercommunalité
- Infos sur les communes voisines
3. Vie de Samad’A
- Infos sur manifestations organisées par Samad’A
4. Evénements dans d’autres communes
- Présentation de projets réalisés ailleurs
5. Documentation, commune, agriculture, habitat, jardin, foncier, services et aides ...
6. Formation
- Diffusion d'information pour de la formation aux élus.
- Propositions de visites de sites exemplaires
(Jumelage éventuel avec d'autres communes envisageable)
REMARQUE : - Faire une annonce presse + flyer à distribuer quand le blog va être réactivé
C . Presse et Télévision
Communiquer (Presse et TV)
D. Projet de réalisation d'une édition papier
Résumé du blog (A3 plié en 4) à distribuer dans boîtes aux lettres.

Commission agriculture Le paysage comme base de l’aménagement
Maintenir le Duellas et son environnement agricole
Face aux incertitudes, construire des scénarios, les visualiser, les superposer. Construire des scénarios veut dire autre chose, ne pas prévoir mais se poser la question « qu’est-ce qui arriverait si ? ». Estimer alors les conséquences et en débattre. Rechercher les compatibilités entre ces scénarios car des actions innovantes sont possibles sur ces points de convergence (par exemple une continuité du paysage naturel reliant les zones d’habitat de 3 ou 4 communes).

Projets Samadiens pressentis - cueilleurs volontaires
- Pré du cœur
- SEL
- Après-midi d’entretien des arbres et arbustes communaux
- Bourse au plantes et aux noyaux et aux graines

lundi 24 mars 2008

Samad'A dans les commissions

Lors de la seconde réunion du conseil municipal il fut procédé à l'élection des membres et rapporteurs des diverses commissions communales. Samad'A était largement représenté lors de cette réunion. Les commissions communales internes ne regroupant que des élus, Samad'a n'est représenté que dans les commissions communales externes. La présence de Samad'A s'y inscrit comme suit :
Commision "Voirie, bâtiments, matériel" : Dominique LECONTE et Vincent BECHEAU.
Commission "Fête, sport, culture" : Delphine BASTARD
Commission "Ecole et Cantine" : Nathalie GUILLAUMARD
Commission "Agriculture" : Dominique LECONTE
Commission "Information Presse" : Vincent BÉCHEAU
Commission "Environnement" (créée à la demande de Samad'A) : Gaël MATTEY, Vincent BECHEAU, Marie-Jo RIEUPET, Dominique LECONTE; rapporteur : Gaël MATTEY

Par ailleurs, Vincent BECHEAU et Dominique LECONTE ont intégré la commission PLU, commission en charge exclusivement de la finalisation du Plan Local d'Urbanisme sur la commune de Saint Martial d'Artenset

mercredi 19 mars 2008

AG Samad'A du 17 mars 2008

Le 17 mars 2008 Mari-Jo, Nathalie, Dominique et Vincent se sont retrouvés dans le cabanon de Domique sur la ferme au Duellas pour envisager un avenir à Samad'A encore tout groggy, groggy étant à entendre dans son sens utilisé dans la boxe soit pour désigner un boxeur ayant pris des coups mais toujours debout.
De nombreux points ont été abordés, dont les principaux suivent.

I. Evoluer de l'actuel Collectif vers une Association de type 1901
Est soulevée la possibilité d’évoluer vers une association. Les avantages seraient en effet de pouvoir :
- Prendre des adhérents et donc avoir plus de poids
- Etre plus facilement identifiables notamment auprès de la mairie
- S’ouvrir vers l’extérieur et donc partager notre engagement
- Demander des sous et donc disposer de moyens pour se former et communiquer.

Globalement cette éventualité est approuvée, bien qu’elle crée une hiérarchie actuellement absente dans le collectif. A voir dans la constitution des statuts et du bureau garder cette égalité. Marie-Jo se propose de faire les démarches diverses (préfecture, ….) sauf la rédaction des statuts. Vincent se propose.

2. La veste.
Tout le monde est d’accord pour « Faire sa veste ». Accord est pris sur le déroulement : RV chez Marie-Jo et première veste, puis on va au Tuquet, et ensuite à la ferme où se tiendrait la fête finale. Reste à définir la date. Peut-être voir par rapport au mai du maire … élu …….

3. Représentants dans les commissions ouvertes proposées
Décision est prise de tenter d’être présent dans le maximum de commissions. Ainsi, nous avons envisagé la représentation suivante de Samad’A au sein de ces commissions :
Commisssion Finances : Marie-JO
Commisssion jeunesse, sport, asso et culture : Delphine et Marie-Jo
Commisssion matériel : Gaël
Commisssion école et cantine : Nathalie
Commisssion agriculture : Dom
Commisssion information / Pressse : Vincent
Commisssion Bâtiments et voiries (PLU) :Dom, Gaël et Vincent
Décision est prise de se présenter à plusieurs dans certaine commissions lourdes. On verra bien leur réaction.

4. Proposition de création d’une nouvelle commission
Nous décidons de proposer la création d’une nouvelle commission qui s’appellerait (reprenant une suggestion de Max) « Environnement ». Cette dernière est transversale aux autres. Elle sera le siège du projet Samad’A . Pour la conduire, compte-tenu de la prétention de cette tâche, et sa gourmandise en travail, nous décidons de nous appuyer sur une feuille de route existante. Vincent en a trouvé une sur le site de Nicolas Hulot, « Le guide de l’Eco-électeur »Elle cerne 7 points, des exemples, des questions à poser …. Bref, le travail quasi tout tracé, à adapter, pour six années. Et donc pouvoir tenir un rythme soutenu, car c’est sur le temps qu’ils nous attendent, et que nous devons nous programmer. Bref, un travail tout mâché. A voir pour essayer d’en trouver d’autres. Peut-être du côté département ou région pour dans la foulée éventuellement amener des financements, des partenariats, des montages bref, être d’emblée en résonance avec des dynamique locales déjà engagées.

Cette proposition a de plus la qualité, si elle est ouverte, de nous permettre d’apprécier le positionnement, individuellement, de la nouvelle équipe municipale, effectivement.

6. Conseil municipal du vendredi 21 mars 2008.
Consigne est donnée à tout le collectif Samad’A de venir le plus nombreux possible. L’ordre du jour étant les commissions, il s’agira de se présenter quand on nous le demandera. Puis à la fin, de faire notre proposition pour la création d’une commission (Cf ci-dessus).


PS : nous devons réfléchir à la nouvelle forme à donner au blog. A avoir dans un coin de sa tête...

lundi 10 mars 2008

Merci à nos électeurs

Sur 640 suffrages exprimés au premier tour des élections municipales 2008 à Saint Martial d'Artenset, Delphine Bastard a obtenu 31 voix, Marie Jo Rieupet 74, Vincent Bécheau 37 et Dominique Leconte 67. La liste menée par le maire sortant, Max Ley, a été réélue intégralement à une très large majorité (moyenne d'environ 450 suffrages par membre).

Merci beaucoup à tous les électeurs qui nous ont témoigné leur soutien via ce scrutin, merci beaucoup de même à tous ceux qui se sont associés au travail engagé par le collectif Samad'A, merci encore à tous ceux qui ont fait vivre ce blog lors de cette campagne.

Le collectif Samad'A tient aussi à féliciter Max Ley et toute sa liste pour cette belle ré-élection. Nous leur souhaitons bonne chance.

Ces résultats, certes en deçà de ceux escomptés , ne sonnent pas pour autant la fin de Samad'A. En moyenne ils représentent ce que font les verts au niveau national. Dès hier dans la soirée, les résultats ne faisant plus de doute, le collectif réuni en grand nombre débattait déjà de la façon de poursuivre. Tous nous avons été sensible au spitch de Max Ley sitôt le dépouillement clos à savoir, entre autre ""Je remercie ceux de ses adversaires qui avaient su rester dignes et dans une démarche citoyenne": " Ce soir même nous re-rencontrons Max Ley. Samad'A va donc poursuivre son travail. Très prochainement sur ce blog, qui va être remanié en conséquence, nous vous tiendrons informé. Merci encore à tout le monde.


Delphine Bastard, Huguette Borros, Marie-Laure Bourgeois, Anne-Lise Corjon, Nathalie Guillaumard, Marie-Jo Rieupet, Félix Bécheau, Vincent Bécheau, Pierre Borros, Jérôme Devergne, Thierry Espire, Dominique Leconte, Gaël Mathé

mercredi 27 février 2008

Samad’A, qui sommes nous ?

Nous sommes un collectif de citoyens désireux de participer à la vie de notre village. Nous ne vous proposons pas un projet municipal global, ni même un tombereau de projets.

Ce collectif que nous formons réunit des gens complémentaires, impliqués dans la vie de la commune. Baptisé Samad'A (pour Saint Martial D’Artenset), il est animé d’idées constructives et réalistes et veut s’engager dans une dynamique de démocratie de proximité.

Ce qui nous intéresse, c’est la manière dont les projets sont mis en œuvre; en premier lieu, qu'ils soient impulsés avec les habitants de St Martial d’Artenset. Nous souhaitons des projets qui prennent soigneusement en compte la globalité des environnements dans lesquels ils sont menés, environnements sociaux, naturels, technico-économiques, culturels et humains.

Parmi nous, quatre personnes se soumettent à votre suffrage pour accompagner les projets communaux avec les valeurs qui sont les nôtres. Nous leur apportons notre entier soutien et leur sommes solidaires dans les réflexions à venir. Voter pour eux, c'est voter pour une manière de mener des projets ... naturellement.

Samad'A who are we?
We are a group of citizens keen to participate in the life of our village. We do not propose a comprehensive municipal project, nor a long list of projects.
The collective we form unites diverse members of our community involved in municipal life. Dubbed Samad’A (for Saint Martial D’Artenset), our group is driven by constructive and realistic ideas and aims to contribute to a wider dynamic of local democracy.
What interests us is the way that projects are implemented in the community: above all, that they are conceived and implemented with the inhabitants of St Martial d' Artenset. We wish to catalyze and support municipal projects which carefully take into account the global nature of the social, natural, technico-economic, cultural and human environments in which they are led.
Among us, four people submit themselves to your vote in order to coordinate municipal projects with the values which are ours. We offer them our hearty support and solidarity for the reflections to come. Voting for them means voting for a way of implementing projects... naturally.


Collectif Samad’A, chez Dominique Leconte, Le Duellas, 24700 Saint Martial d’Artenset

Delphine Bastard, Huguette Borros, Marie-Laure Bourgeois, Anne-Lise Corjon, Nathalie Guillaumard, Marie-Jo Rieupet, Félix Bécheau, Vincent Bécheau, Jérôme Devergne, Thierry Espire, Dominique Leconte, Gaël Mathé

Nos projets en résumé

Notre commune a des moyens. Elle peut se donner des ambitions exigeantes et se montrer exemplaire en certains domaines.En cliquant sur les mots soulignés ci-dessous, découvrez de tels exemples.

Pour les projets de la commune, par exemple l’amélioration de l’habitat, l’entretien des fossés & bords de routes, ou la création d'un lotissement, notre regard se portera sur la manière dont ils sont programmés puis mis en œuvre pour que soient pris en compte les aspects humains, naturels et économiques. Prendre le temps de cette réflexion sera du temps gagné sur les années futures et sera garant d’une efficacité et d’une adéquation avec les besoins de la population, ce qui est bien l’objectif d’un projet mené avec de l’argent public.

Voici encore, d'autres exemples, qui tous sont liés, dépendant, interférant l'un sur l'autre.

Associer les gens aux décisions
Si l’on réfléchit aux moyens de servir la participation des habitants aux affaires de notre commune, il faut déjà les tenir régulièrement informés des projets en cours puis leur offrir un espace d’expression. Notre blog s'en veut une illustration. Une seconde piste serait une attention particulière à porter aux différentes composantes de notre village (hameaux, générations, compétences, situations sociales).

Cadre de vie : exemple pour le bourg
Comment l'aménager ? Nous sommes tous d’accord pour y ralentir la circulation et le rendre plus agréable, le sécuriser. Mais il est important de travailler ensemble pour prendre en compte tous les éléments de ce projet (école, église, circulation des habitants, amélioration de l’habitat et soin de l’aménagement paysager, relations avec les hameaux de la commune et l'intercommunauté).


Servir la convivialité dans notre commune
Du cadre de vie qui sera mis en place découlera l'amélioration de la convivialité dans notre commune (Organiser un marché de producteurs locaux, créer des possibilités de rencontres entre jeunes et anciens, utiliser le Moulin du Duellas). Cette création de lien implique d’autres compétences communales : utilisation du bus communal comme navette ou pour les déplacements des associations et clubs.

Agir pour notre environnement
L'environnement concerne tous les projets. Nous œuvrerons pour qu'à Saint Martial d’Artenset ils soient tous menés en dialogue avec cet aspect essentiel. Ainsi nous orienterons la vie communale vers une gestion écologique des espaces publics, des bâtiments communaux en les faisant passer vers des énergies non polluantes, de l'habitat privé notamment pour les nouveaux lotissements, des déchets ... pour ne donner que trois exemples. Concernant ce dernier point, il est interessant d'aller voir la rubrique "Positions des candidats 2008!.